Archive for the ‘islamo gauchisme’ category

Erdogan prend la tête d’une croisade anti française islamiste en maniant l’injure et le mensonge

octobre 30, 2020

Tl tente de provoquer la France en accusant Macron  d’appeler au « lynchage » des musulmans parce que il  condamne le crime obscène de l’assassin du professeur  de Conflans sainte Honorine et les soutiens apportés par divers islamistes, parmi lesquels les Frères Musulmans..

La France est consciente des tentatives d’imposer la loi islamiste à notre culture, et pourquoi pas même la peine de mort pour cause d’injure faite au prophète.Le séparatisme que Macron a dénoncé était déjà la première dénonciation claire de la tentative d’intimider la population française tout en jouant parallèlement le rôle de la victime..Les groupes comme le comité contre l’ « islamophobie » ,élément de langage visant à inverser les positions et à dénoncer ceux qui dénoncent le masque islamiste en les traitant eux mêmes de racistes. Mais Erdogan a vu dans  cette décision de ne plus laisser la voie libre  aux imams et aux terroristes  une occasion pour lui de prendre la tête  du courant haineux anti français qui existe dans les masses arabes et de passer devant l’Iran pour prendre le commandement de ces masses vindicatives.

Le problèmes que pose le soutien des « islamo gauchistes », (au premier rang desquels Mélenchon et son parti LFI,) c’est qu’ils donnent une caution au discours victimaire tenu par les soi disant « anti islamophobes » qui tentent de culpabiliser ceux qui veulent donner à la France des armes, judiciaires et administratives, pour bloquer le travail d’infiltration  et d’expansion des islamistes .. Appuyés sur la vague anti macroniste qui réunit tous ceux qui ne  supportent  pas le côté  « libéral » de Macron et pour qui tous les prétextes sont bons pour exhaler leur mécontentement et pour certains, leur haine, les antiMacron ont trouvé un nouvel angle d’attaque:: après le procès en impuissance et en incompétence, c’est le procès en racisme anti arabe, sorti tout droit de leur imagination.. En effet , c’était plutôt le côté timoré et en retard sur le sentiment des français qui caractérisait les positions de Macron et de son soi disant chargé de la défense de la laïcité, Jean Loup Bianco  qui a surtout parlé pour défendre  les  porte paroles islamistes .

toujours est il que Erdogan profite de ses provocations et de ses insultes contre Macron  pour se faire une stature  internationale ou il apparaît comme le meilleur ennemi de la France, puissance nucléaire , ennemi à la sauce musulmane, c’est à dire  ennemie l’on couvre d’immondices et d’accusations insultantes et grossièrement injurieuses.Respecter un adversaire ne fait pas partie des coutumes musulmanes, il n’existe que l’hystérie comme mode de contestation.

Parallèlement il active ses réseaux dans la diaspora turque, qui est la moins intégrée des communautés musulmanes en Europe. , mais la plus sous contrôle de l »administration et des autorités politiques  et religieusesturques Cette 5ème colonne est prête à former des milices armées, téléguidées d’Ankara, comme l’a montré l’intervention violente  en France des « loups gris » groupuscule turc violent d’extrême droite, contre une manifestation arménienne protestant contre l’intervention Turque  au Karabach. Ainsi apparaît une possibilité pour Erdogan d’interférer par la force dans la gestion par la France des conflits inter communautaires, avec l’espoir de faire dégénérer les choses jusqu’à une guerre civile sur le territoire national.De façon de plus en plus ouverte Erdogan enfourche l’un après l’autre tous les chevaux de bataille islamistes ,  place la France à la tête  de la résistance laïque  contre la politique totalitaire de l’Islamisme, ce qui en fait la cible de toutes les masses haineuses et incultes contre ce qui contrarie l’expansion de leur idéologie criminelle. Pas un mot pour condamner les meurtres atroces visant l’éducation et la religion catholique  en même temps que sa propre campagne traite le président français de « lyncheur des musulmans » Il mène une politique de provocations appuyée sur les menaces d’intervention militaire, contre la Syrie , la Lybie l’Arménie et la Grèce.

Qu’attend t on pour expulser de l’Otan ce traître qui ne cache plus son double jeu, cherchant à détruire ce qu’il ne peut pénétrer et qui rêve de devenir le porte parole de tous les ennemis de l’Occident. Son maintien dans l’OTAN qu’il bafoue en agressant un autre membre de l’OTAN,la Grèce, dont il veut piller les ressources gazières et pétrolières est la suite de sa politique de dictateur mégalomane ,rêvant de rebâtir un empire. Ce n »est qu’un loup parmi d’autres et ses pattes ne sont pas blanches, mais rouges du sang des kurdes, des arméniens, et de ses opposants . Garder par son intermédiaire le contrôle  des détroits de la mer Noire ne conduit à rien, parce que toute concession faite à son chantage le verra monter dans l’escalade de ses  revendications et il tournera casaque au premier appel qu’on lui fera , en disant qu »on ne l » a pas assez intégré. alors qu’il a acheté aux Russes des défense anti aériennes de pointe qui pourraient leur permettre de neutraliser l’avion furtif F35 qui aurait changé l’équilibre des forces.Heureusement que les Américains ont échappé à la trahison qui se préparait,Erdogan aurait ainsi  pu les menacer de livrer leurs secrets technologiques aux Russes, ce qui aurait modifié le rapport de force. Cette carrière de traître a encore quelques beaux jours devant elle, sauf que plus personne ne sera dupe rt que la grenouille qui veut se faire plus grosse que le boeuf finira par éclater. Emporté par sa folie des grandeurs, et faute d’une consultation psychiatrique avant qu’il ne soit trop tard, il finira misérablement, entouré de ses amis islamistes a contempler ses rêves détruits.

t

La grève contre le projet de retraites du gouvernement s’éteint lentement

janvier 14, 2020

Au lendemain du compromis ouvert par la possibilité envisagée par le gouvernement de renoncer  à l' »âge pivot »en échange de plusieurs autres mesures permettant d’accéder à l’équilibre financier des retraites, le taux de grévistes diminue massivement, malgré la surenchère de la CGT de Martinez, épauléepar Mélenchon et ses troupes, qui réclament la retraite à 60 ans, alors que elle est à 62 ans dans les faits. Cette surenchère est un signe de désespoir: ils n’y croient plus ni l’un ni l’autre, mais ils essayent de maintenir une image de jusqu’au-boutistes qui défendent les revendications même les plus indéfendables, à l’opposé des syndicats dits « réformistes » qui font la différence entre des réformes discutables et  une simple fuite en avant  dans la réclamation sans fin.

S’appuyant sur les revendications purement corporatistes des conducteurs RATP et SNCF, qui bénéficient d’un pouvoir de nuisance très élevé, et qui peuvent prendre en otages de leur mouvement des millions d’utilisateurs, pour maintenir des avantages exorbitants, et qui en plus veulent une revanche sur Macron qui les a battu à plate couture dans le conflit sur la suppression de leur statut, Martinez et Mélenchon  font tout ce qui est possible pour empêcher la solution du conflit.

Martinez, membre d’un parti communiste exsangue , et qui n’a plus de ligne politique sauf une position d’opposition maximaliste, et Mélenchon,qui a viré du socialisme au populisme en jetant aux orties la défense de la démocratie et qui s’allie aux communautaristes et même, récemment, aux antisémites montrent la dérive politique qui emporte les débris de la gauche, même si la droite ne va pas beaucoup mieux.

Car c’est dans toute l’Europe que les mouvements populistes récupèrent des sympathisants de l’ex-gauche, les  mixent avec les sympathisants de l’extrême droite et constituent ainsi une redoutable masse de manoeuvre. C’est la tactique de tous les mouvements communistes et gauchistes de s’emparer de tous les mécontentements pour si possible en prendre la tête en se présentant comme les défenseurs acharnés des demandes du peuple

.Il s’agit pour eux de discréditer le pouvoir en place en le présentant comme l’expression des intérêts de la seule classe bourgeoise en martelant les critiques sur tous les plans. et en taisant bien entendu la réalité de ce qui se passe dans les pays  où leurs amis ont pris le pouvoir( exemple le Vénézuela de Madeiro, ou le régime a conduit le pays à la misère, à la faim ,  à l’exil, et à la faillite. Le comble de l’impudence de ce régime est atteint quand il ose accuser la France d’excès dans la répression, alors que il a sur la conscience le meurtre de dizaines de manifestants réclamant la démocratie bafouée par  le truquage des élections.

Cette sortie  ubuesque est le soutien en retour à la défense du régime par Mélenchon, qui est pétri d’admiration devant le caudillo au petit pied qui est le modèle castriste des dictatures sud américaines et qui maintient son régime par la violence des milices et de l’armée à sa botte.

Communistes et gauchistes, la main dans la main, ne cessent en France de jeter de l’huile sur le feu. La CGT,oubliant les intérêts des travailleurs dans son combat pour faire plier le gouvernement et son exigence délirante de retrait pur et simple du plan de retraites  du gouvernement, ne voit pas que elle ne peut que perdre ce combat dans lequel elle lance toutes les forces de son appareil.Elle a beau multiplier par 7 les chiffres des manifestants et mettre beaucoup de drapeaux rouges dans les cortèges, son recul se poursuit inexorablement.Les Français ne sont plus dupes du discours communiste, et ce n’est pas un hasard si ceux-ci se retrouvent avec  2% des voix et si la CGT perd la première place des syndicats.

Martinez, qui croyait disposer de l’arme absolue avec la paralysie des transports pour laquelle il pensait que l’accord de la majorité des conducteurs suffisait à mettre le pays à genoux , découvre avec rage que c’est très loin de suffire.Les discours triomphants sonnent creux, les gens mettent en place des solutions de secours les grévistes, devant la durée de la grève, se mettent en recul et reprennent le travail de plus en plus nombreux.La grève périclite et  devient l’oeuvre d’une toute petite minorité, y compris dans le monde particulier de la SNCF. L’échec vers lequel se dirige la CGT ne fera que consacrer le recul de son influence, alors que la fermeté de la CFDT,et les avancées que elle aura obtenu seront portées à son crédit.

De :même que le mouvement des GJ s’est éteint devant sa prise en main par les radicaux extrémistes,de même la poursuite de la grève au moment  ou un dialogue s’ébauche entre syndicats « modérés » et gouvernement va produire un effet de lassitude devant l’extrémisme contestataire et la volonté d’abattre le gouvernement qui passe devant la défense des intérêts de la population.

Quant à Mélenchon, comme prévu, en dehors des attaques non stop contre le gouvernement, il continue à creuser son sillon antisémite avec les nouvelles déclarations de  Garrido à la tv qui a déclaré que si le ministre interdisait la kippa pour les accompagnateurs de sortie scolaire, il perdrait immédiatement son poste, ce qui est une manière directe d’évoquer une supposée puissance des « réseaux juifs ». Comme prévu, il ne s’est pas agi d’une « boutade » quand il a expliqué la défaite de Corbyn par l’action des « réseaux juifs », mais bien  d’une  vision complotiste antisémite étendue à tous les secteurs de la vie politique et qui va être l’occasion de petites phrases distillées de plus en plus souvent.

 Ce qu’il va gagner comme votes musulmans par ces signes d’antisémitisme islamogauchiste, il va le perdre avec le dégoût qui va s’emparer de ceux qui refusent ce virage nauséabond  de plus en plus clairement manifeste, comme Laurent Joffrin dans Libération.

La mutation du paysage politique français continue et elle ne se fait pas dans une bonne direction

La France Insoumise devient le premier parti antisémite en France.

décembre 23, 2019

On n’arrive pas à y croire, et pourtant c’est vrai: il y a en France un parti qui défend ouvertement des thèses ,antisémites, et ce parti se réclame de l’extrême gauche. Ce qui avait disparu de la scène politique française depuis 1945, il vient de le réintroduire cyniquement, en commençant par un commentaire de la situation politique en Angleterre. On sentait les éléments de mauvais augure s’accumuler, avec la présence d’ « indigénistes « racistes dans son équipe dirigeante, et avec le discours de plus en plus infiltré d’injures s’approchant du vocabulaire haineux de l’extrême droite des années 1930. Mélenchon ne peut pas résister au plaisir de manipuler la langue et de jouir de l’impossibilité pour ses interlocuteurs de se situer sur le même plan de langage, alors qu’il veut blesser l’autre, et en fait l’intimider. Comme le faisait Le Pen en son temps, il jouit de sa maîtrise du langage , des plaisanteries grasses et des mots utilisés comme des armes Se présenter comme la victime des Juifs sera la prochaine étape. Il pourra ainsi obtenir le soutien des islamistes, qui ont déjà une longue pratique de la victimisation et de la haine des Juifs( cf la manifestation où ils ont défilé en arborant des étoiles jaunes : tout le monde sait que on les envoie dans des camps d’extermination !).

Les Rouge Bruns sont de retour!

Avec l’antisémite Corbyn, ils pourront jeter les bases d’un nouveau mouvement populiste, qui n’aura plus qu’un lointain rapport avec la gauche, mais qui rassemblera tous les aigris à la recherche de quelqu’un à accuser de ce qui les rend furieux: l’Etat, les riches, l’Europe, les Juifs. La montée de la haine, attisée par les populistes, de plus en plus désinhibés dans l’escalade des actions violentes, enivrés de l’absence de riposte à la hauteur de leurs exactions, et de leurs agressions verbales montre que il peut exister un terrain propice pour le développement de ce discours.

Pourtant , il ne faudrait pas que les mélenchonistes se rengorgent trop vite d’une éventuelle percée par le biais de l’antisémitisme. La France n’est pas prête à s’engouffrer dans cette folie, qui reste, pour le moment, l’apanage d’une infime minorité. Elle n’est pas comme certains pays d’Europe, qui n’ont pas éliminé les racines du monstre et où les antisémites défilent en uniforme (le Jobbyk en Hongrie par exemple).

L’absence de réaction à la sortie antisémite des mélenchonistes, autre que celle de plusieurs membres du gouvernement, montre que peu de gens se sentent concernés par ces questions et que en fait, ils n’accordent aucune importance aux éructations de LFI.

C’est la suite qui montrera si LFI tente de développer davantage la veine antijuive de son discours, ce qui est très probable, vu l’absence de réaction massive à ce ballon d’essai. LFI ne sera pas exclusivement antisémite, mais il entrelacera ses critiques du régime de petites phrases, d’insinuations, de plaisanteries douteuses qui susciteront chez les sympathisants une solidarité de proscrits qui les confirmera dans leur posture de victimes.

A suivre…

GB

plus en plus

Le gauchisme, forme de décomposition du communisme

décembre 11, 2019

L’auto dissolution de l’URSS et le remplacement du socialisme par l’économie de marché, après la faillite totale du système et l’abandon du rôle dirigeant du PCUS ont créé un vide là ou le fantasme du pays idéal cristallisait l’utopie et mobilisait des millions de gens à l’intérieur ou à l’extérieur de l’URSS. Les yeux de certains s’ouvraient alors sur le régime de terreur et de mensonge du stalinisme, d’autres prétendaient que il ne s’agissait que d’une déviation liée à la personnalité de Staline, les idéaux restant intacts, et la théorie toujours valable. Dans les pays « socialistes », les communistes se reconvertissaient rapidement en hommes d’affaires et s’arrangeaient pour conserver le pouvoir en changeant l’étiquette de leur mouvement qui devenait « démocrate » ou « populaire ».

Mais la cohérence très profonde de l’idéologie communiste, appuyée sur une vision de l’histoire construite « sur mesure » pour donner le sentiment d’une victoire inéluctable, et une filiation avec tous les moments révolutionnaires historiques arrimait le parti à un glorieux passé et à un avenir merveilleux. Lénine, lui, théorisait une vision de la prise du pouvoir par la force et le coup d’état, et l’instauration d’une dictature de la classe ouvrière, désignée comme porteuse de la régénération de la société. Enfin, il théorisait la construction d’un parti quasi militarisé , discipliné comme une force militaire, utilisant tous les moyens pour conquérir, puis conserver le pouvoir, présageant la dictature policière féroce qui pourchasserait toute forme d’opposition, dans et hors de ses rangs.

Armés de cette croyance en la victoire finale, les tenants de cette forme de millénarisme étaient prêts à tous les sacrifices et tous les crimes, puisque ils étaient du côté du Bien. Les ennemis étaient les bourgeois et les capitalistes ,bons à pendre avec la corde qu’ils vendraient à leurs exécuteurs.Aucun domaine n’échappait à ce clivage ( artistique, scientifique, juridique) de l’utilité révolutionnaire, aucune pitié ne devait atténuer la condamnation des « ennemis du peuple ». De plus, les bienfaits de cette vision du monde devaient s’étendre au reste du monde, qu’il le veuille ou non. Cet outil formidable de conquête du pouvoir était bien repéré par les ambitieux à qui il donnait la recette de la propagande qui devait rallier les militants, convaincus ou cyniques. Un grand nombre d’intellectuels, fascinés par la forme cohérente de cette utopie, donnaient leur onction au système, entraînant par leur prestige des foules d’idéalistes qui rejoignaient les masses de militants formatés. Le marxisme léninisme se présentait comme un bloc, des « saintes écritures » en quelque sorte qui était la Vérité absolue dont les locuteurs devaient utiliser la terminologie pour faire partie de la famille.

Mais cette Eglise, comme toutes les Eglises, secrétait des hérésies, divergeant avec le corpus orthodoxe sur tel ou tel point , au risque de mobiliser une inquisition qui disposait d’un arsenal de sanctions très variées allant de la critique exigeant une autocritique (abjuration) à l’exclusion (excommunication) et parfois à la mort avec ou sans aveu de sa culpabilité.

Lénine avait qualifié le gauchisme de maladie infantile du communisme. Ce qui apparaît à l’époque actuelle, c’est plutôt l’aspect sénilisé des partis communistes, qui n’ont plus comme adhérents que des vieux nostalgiques de l’empire soviétique et de la camaraderie militante et idéaliste, et des gestionnaires des places de pouvoir qui subsistent dans quelques citadelles ouvrières traditionnelles.

Le bloc monolithique a explosé en une multitude de chapelles. Les uns tentent de maintenir le vocabulaire communiste, s’accrochant aux mots magiques ( la lutte de classes, la solidarité du camp socialiste, la juste révolte contre la légalité bourgeoise et sa démocratie « formelle », les autres tentent un nouveau mélange avec la violence anarchisante et spontanéiste qui, elle, désigne l’état comme ennemi principal, alors que les communistes voulaient que l’Etat cchange de maître, pas que il s’affaiblisse.

L’apparition des problématiques identitaires à ouvert la voie à l’islamo gauchisme, qui change de prolétariat, en faisant des musulmans les nouveaux damnés de la terre. Là où la classe ouvrière était parée de toutes les vertus, ce sont les minorités immigrées qui sont maintenant désignées comme doublement victimes : sur le plan social , étant les plus pauvres, et sur le plan d,e l’intégration sociale ,étant parfois victimes d’une discrimination excluante .Là encore, le besoin de cliver le monde entre Bons et Mauvais aboutit à faire des musulmans les blancs agneaux victimes d’affreux bourgeois de plus racistes et colonialistes ( sans colonies d’ailleurs). C’est ceux que Lénine qualifiait de « lumpen prolétariat », pour leur absence de « conscience de classe  » malgré sa misère, qui est porté aux nues. L’alliance, cachée ou parfois revendiquée, avec les communautaristes déplace le front du combat, et en même temps divise les forces des gauchistes entre pro et anti communautaristes, défenseurs et critiques de la laicité. L’Etat centralisateur , lui , est désigné comme l’ennemi et l’oppresseur des nationalités (Catalogne, Pays Basque, etc..) . La classe ouvrière, menacée dans son existence même par la rétraction du tissu industriel, s’aligne sur l’extrême droite, faisant de celle ci le nouveau parti ouvrier. Le populisme, appuyé sur le nationalisme relancé contre l’Européisme des élites, reprend à son compte l’opposition riches/pauvres et promet la Lune aux crédules avec le protectionnisme et la prise du pouvoir légale: moins d’impôts et plus de prestations sociales. Les gauchistes sont prêts à enfourcher cette monture, mais l’extrême droite les a précédé dans cette posture. Prêts à s’allier à tous les adversaires du pouvoir, que ce soit les syndicats, les GJ, les Islamistes, rêvant d’une police désarmée face à leurs militants offensifs , les gauchistes sont une nébuleuse qui n’a plus de modèle universel. la Chine faisant très mauvaise figure pour ce rôle, et les dictatures d’extrême gauche:Madeiro au Vénézuela, Castro à Cuba , apparaissant clairement comme des dictatures policières. Seul Mélenchon défend ces régimes, allant, dans une poussée de stalinisme provocateur, jusquà défendre devant l’Assemblée Nationale la géniale médecine cubaine qui aurait découvert un vaccin contre le cancer du poumon (exemple typique d’une « fake news » absurde, le cancer du poumon n’étant pas causé par un virus, et étant donc inaccessible à une vaccination. On se croirait en URSS, à l’époque de la biologie truquée par Lyssenko au nom d’une biologie marxiste léniniste. Prêts à s’allier avec le diable islamiste, ou avec les diables séparatistes, et à vrai dire avec n’importe quel diable, moulinant les attaques contre le régime à tour de bras, les gauchistes ont pris l’ascendant sur les sociaux démocrates qui sont la version « modérée » des communistes, en perte de vitesse devant la radicalisation qui s’étend.L’échec des gauchistes grecs, chassés du pouvoir pour promesses non tenues, et l’échec des indépendantistes catalans, pour leur tentative médiocre. de coup d’état séparatiste raté, montrent que les gauchistes, bien qu’ayant renversé le rapport de force avec les sociaux démocrates, restent cantonnés à la marge politique, comme l’étaient les communistes il y a cinquante ans . Cela malgré leur pouvoir de nuisance et leur poids électoral non négligeable à cette époque . Héritiers d’une tradition militante dont ils se réservent le droit d’inventaire, influencés par le spontanéisme ambiant, ils pataugent dans un gloubi boulga théorique qui débouche sur des divisions et des querelles byzantines . Leur credo politique reste limité à la haine du flic et à la tentative d’être les plus virulents opposants au régime, ce qui est loin de la sophistication et de la systematisation de la stratégie des vieux partis communistes, appuyés sur les appareils d’état des pays déjà conquis. Version extrémiste et maximaliste des partis communistes, toujours tentés par l’escalade et par une vision crue et brutale du rapport de force, les gauchistes se considèrent comme une version « clean » des vieux partis communistes , nettoyée des crimes de ces partis, puisqu’ils n’ont pas exercé le pouvoir. Ils bénéficient de cette néo virginité qui maintient intact le pouvoir d’illusion et de rêve pour ceux qui n’acceptent pas la réalité comme elle est. La grande illusion est prête à renaître de ses cendres

GB