Archive for the ‘IIsrael et sionisme’ category

Gaza: les buts de guerre israéliens se sont éclaircis

janvier 13, 2009

Au 18ème jour de l’offensive israélienne, les buts de guerre israéliens sont peu à peu sortis du flou né des déclarations contradictoires produites par différents responsables israéliens.

Ces buts consistent à obtenir, par l’action miltaire ou par des discussions menées  avec des intermédiaires internationaux,ou par les deux ensemble:

-la cessation de tout tir de roquettes sur l’Etat Israélien .

-La destruction et la surveillance de la non reconstruction des tunnels qui réapprovisionnent le Hamas en ces armes, ou en d’autres.

Olkmert a enfin précisé les choses: l’offensive ne s’arrêtera pas si ces objectifs minimaux ne sont pas atteints, et cela fait partie des droits imprescriptibles d’un état de défendre ses citoyens. Ceci tranche avec les divergences qui filtraient sur les positions de Livni, souhaitant que l’offensive s’arrête  maintenant, quitte à refrapper si les tirs reprenaient (position pas très logique, si c’était la sienne, car on setrouvait ramené aux limites des frappes aériennes non complétées par l’offensive terrestre,et le Hamas n’allait pas céder pour quelques bâtiments  ou quelques projectiles détruits, dont les stocks seraient vite reconstitués), Barak pensant qu’il fallait une trève, quitte à reprendre l’action si  la négociation n’aboutissait pas.  La position de Olmert, chef du gouvernement, apparaît ferme et claire, en accord avec le voeu profond de la population israélienne qui veut en finir avec l’insupportable de ces attaques, sans être extrêmiste ni irréaliste.

Les deux autres dirigeants semblent plus sensibles aux risques de pertes israéliennes, comme si il était possible de gagner une guerre sans subir des pertes dans ses rangs.Les considérations électorales ne sont peut-être pas  indifférentes à ces prudences.Mais Olmert, si contestable par ailleurs, en prenant publiquement position, a fixé la barre au dessous de laquelle les autres ne peuvent pas se risquer à baisser la mise

La façon dont les actions militaires seront combinées avec la négociation reposera beaucoup sur les pressions exercées en coulisses par les  Européens et les autres protagonistes de la région (Iran,Syrie,Egypte) qui savent que se prépare, avec la réentrée en jeu prochaine des Etats Unis une redistribution générale des cartes dans la région qui les concerne au plus haut point.

Sur ce point, il est possible que les inquiétudes nées de la simple abstention des USA au vote du Conseil de Sécurité de l’ONU « exigeant l’arrêt immédiat des combats » ne préjuge pas forcément d’une modification fondamentale de l’attitude des Etats Unis vis à vis d’Israël. Condoleeza Rice a exprimé à Ehud Olmert sa « honte » d’avoir du obéir à l’ordre de Bush sur ce point.

On peut plutôt penser devant l’équipe constituée par Obama, ou cohabitent des soutiens résolus à Israël et des partisansde positions moins unilatérales, que les Américains ne se laisseront pas prendre aux stratégies dilatoires des gouvernements Israéliens dans les discussions sur un Etat palestinien, mais ne laisseront pas leurs amis israéliens sans défénse face au terrorisme du Hamas, et donc ne priveront pas les Israéliens de leur position de force acquise actuellement par rapport à celui-ci.

Lz but n’est pas de détruire l’existence même du Hamas, objectif sans doute inatteignable, et peut être non souhaitable, car générateur d’une anarchie « à la somalienne » qui pourrait être à terme tres coûteuse.

Cet objectif, compréhensible par tous les Etats inspirés par des principes de droit, et base des discussions autour du plan franco-égyptien,peut être accompagné d’une levée du blocus de Gaza, qui laisserait la gestion de l’enclave au Hamas.

Pour le moment ,il s’agit d’un recul que celui-ci ne peut admettre, et seule la force l’y contraindra.

La haine antijuive attisée par certains médias et les islamistes s’étend avec la complicité de l’extrême gauche

janvier 11, 2009

Le Monde du 11/01/09 rapporte une information stupéfiante: à La Haye,la gauche radicale, le Socialistische Partij , « qui compte une forte représentation parlementaire, a participé activement , il y a quelques jours, à un défilé qui clamait : »Hamas,Hamas, les juifs au gaz ».

Que les masses arabes, travaillées par les images en boucle de Al Jazeira, montrant des enfants ou des civils victimes de bombardements, laissent déborder de la colère et de la rage impuissante peut se comprendre.

Mais que des organisations de gauche participent à des manifestations dans lesquelles le Hamas essaye de créér des réflexes antisémites pour étendre  sa vision du monde ou les Juifs sont le « Mal », ou des appels au meurtre sont prononcés  et les actions nazies  applaudies et données en exemple, que ils ne se démarquent pas de ces organisations terroristes et de leurs appels au meurtre passe les limites.

Le gouvernement français a manifesté son inquiétude devant le risque d’ « importation » du conflit sur le sol français, et il essaye de prendre des mesures pour l’éviter . Il essaye de lancer des initiatives pour résoudre les  souffrances de la population et arriver à des compromis raisonnables.

Mais une partie de la presse ,ne suit pas cette voie.

Libération avait choisi de fermer son site internet devant le déferlement de haine et d’injures qui le submergeait. Le Monde faisait part de son inquiétude devant le taux extrêmement élevé de  commentaires refusés pour cause d’inacceptabilité (40 % au lieu de 8 à 10 ordinairement).

Mais l’Humanité Dimanche titre sur les « massacres », ce qui lui vaudra bien  quelques dizaines de milliers de lecteurs satisfaits et retardera d’autant son extinction.

Quant au nouveau journal de Siné,créé à la suite de sa mise à la porte de Charlie Hebdo pour cause de propos antisémites, il fait toute sa couverture avec un dessin effrayant de haine: Un drapeau israélien ou les lignes traçant l’étoile de David sont remplacés par des ossements. C’est le même Siné qui déclarait sa haine des juifs il ya quelques années et déclarait  vouloir qu’ils vivent dans la peur, ou qu’ils meurent, sauf les propalestiniens.

Que les médias fassent leur travail et qu’ils informent sur la situation d’urgence vécue par les civils , et leurs souffrances est une chose. Mais qu’ils mettent de l’huile sur le feu, soit par choix partisan, soit dans une surenchère  d’effets émotionnels pour gagner de l’auditoire, est inacceptable.

Quand aux partis de gauche, ils doivent veiller à ne pas cautionner, ne serait ce que par leur présence, les prêcheurs de haine qui manipulent les masses et tentent de constituer des groupes de pression qui pourraient bien un jour se tourner contre eux quand ils trouveront insuffisantes ces tolérances,et que ils demanderont plus.

L’extrême gauche, elle, est fidèle à ses clichés tiers mondistes et anticapitalistes. Ce qu’elle essaye de capitaliser, elle, c’est le ressentiment des populations immigrées,leur impression de ne pas être respectées, ou intégrées, et elle se montre à leurs yeux sensible à leur vision de victimes universelles, au prix de ne pas les contrarier dans leurs dérives haineuses. Il n’est pas sûr que ce soit un bon calcul , mais de toutes façons, ces compromissions doivent être dénoncées.

L’INTERVIEW DE EHUD BARAK PAR CLAUDE LANZMANN DANS LES TEMPS MODERNES

décembre 21, 2008

Le dernier numéro des « Temps Modernes » est centré sur « la sexagénaire jeunesse d’Israël ». Il s’ouvre sur une interview de Ehud Barak,ministre de la Défense d’Israël , par Claude Lanzmann. Plusieurs idées intéressantes sont développées dans cette interview.

Après la critique de l’impréparation et du manque de clarté des objectifs de la guerre contre le Hezbollah en 2006 (Barak compare cette action à un orchestre philarmonique à qui on demanderait le matin de jouer le soir la 8ème Symphonie de Mahler), il critique le fait que Israël n’ait pas poussé jusqu’au bout la logique d’autonomie de Gaza, ce qui fait que aux yeux de la communauté internationale, il est toujours considéré comme responsable des conditions de vie dans cette entité. Alors que, si un état indépendant bombardait Israël comme le font les terroristes du Hamas, la riposte globale aurait paru absolument justifiée, comme ce serait le cas si la Syrie le faisait par exemple.

L’affirmation peut tout à fait être discutée, car les Islamistes , dans leur guerre mondiale contre le sionisme, sont tout à fait prêts à sacrifier la population d’une ville pour rendre la vie impossible à l’Etat Hébreu, et ils sont passés maîtres dans la prise en otage des populations civiles  derrière lesquelles ils s’abritent pour leurs actions meurtrières,suivies de discours victimaires au moment des ripostes.

Abordant ensuite le point des négociations avec les Palestiniens, il souligne la difficulté de négocier avec des interlocuteurs qui ne contrôlent pas la moitié de leur population.

Il dit que les Israéliens font l’expérience de la désillusion vis à vis de deux grands rêves, l’un à droite, celui du « Grand Israël », correspondant à la vision messianique ,  l’autre à gauche, le grand rêve utopique d’un ange qui descendrait du ciel pour enlacer un nouveau Moyen-Orient, le rêve que l’empressement des Israéliens à accorder un crédit excessif à leurs voisins puisse changer l’attitude de ces voisins à l’égard de leur présence ici.

Barak dit que les Israéliens comprennent de mieux en mieux aujourd’hui combien cette région est dure, et , avec l’expérience du désenchantement relatif à ces deux utopies, que ils doivent trouver un moyen de vivre avec cette réalité que les gens autour d’eux ne les aiment pas, que un grand nombre de ces voisins souhaitent que ils disparaissent ou qu’ils retournent aux lieux d’où ils sont venus.

La conclusion de Barak est que un accord de paix n’aboutira que lorsque ces voisins auront définitivement admis que que Israël ne peut être vaincu militairement, que le terrorisme ne l’aura pas à l’usure, et que il ne se laissera pas entraîner dans des guet-apens diplomatiques proposant des compromis à sens unique( formule visant évidemment l’angélisme de la gauche, qui tenait les autres mouvements politiques israéliens  pour responsable des échecs du processus de paix, et non pas la partie palestinienne).

Barak reprend le parallèle établi par les Arabes avec la situation des Croisades et développe l’idée que l’échec des Croisades a été causé par l’intégration et l’influence par le milieu (intermariages, corruption, moeurs locales) qui a fait avaler par ce milieu les Croisés, dilués dans leur environnement et devenus si faibles que la bataille de Hattin, gagnée pat Saladin, n’était que le coup de grâce porté à une entité déja corrompue et pourrie jusqu’à l’os.

La thèse qu’il développe, c’est que au contraire, Israël a le potentiel pour  être à l’avant-garde des autres dans cette région, et défier les attentes et les rêves de nombre de ses habitants.
Le terme de « peuple élu » se trouve remplacé dans son esprit par celui de peuple qui décide de mettre en place une « société d’excellence ».C’est ce qu’il propose comme but et ambition à la société israélienne:être à l’avant garde de la société mondiale dans tous les domaines, de l’éducation à la science, être un modèle de vie culturelle et de qualité de vie, un modèle de vie tout court;

On perçoit dans cette vision idéale de la société israélienne la nostalgie de l’époque héroïque des kibboutz qui posaient les modèles d’une utopie sociale concrète, en écho aux utopies de l’époque, en même temps que l’orgueil d’avoir fondé, avec la religion juive, les fondements de la civilisation « judéochrétienne » qui  est le substrat du monde occidental actuel.

L’article  se conclut sur le parallèle établi avec d’autres petites nations, Singapour, la Finlande, l’Irlande qui ont par des actes de volonté, réussi à surmonter le handicap de leur taille ou de leurs conflits internes, question vitale pour l’Israël de notre époque ou des époques antérieures.

LE TEXTE DE LA LICRA CONTRE L’OFFENSIVE DES PAYS MUSULMANS ET DES DICTATURES CONTRE LES DROITS DE L’HOMME

décembre 14, 2008

Les démocraties doivent résister à l’offensive idéologique conjointe des pays musulmans et dictatoriaux.

L’année 2008 verra-t-elle simultanément le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme par l’ONU et la destruction de ces principes par la même ONU? Tout porte à le redouter, tant depuis un certain nombre d’années, par ses dérives, l’ONU s’est caricaturée.

A Durban, en Afrique du Sud, s’est tenue en 2001, la Conférence mondiale contre le racisme, à l’initiative des Nations Unies, dans la ville même ouy Gandhi avait commencé à exerccer son métier d’avocat. C’est au nom des droits des peuples que furent scandés les « Mort à l’Amérique! » et « mort à Israël! », et c’est au nom du relativisme culturel qu’on fit silence sur les discriminations et les violences contre les femmes.

Alarmée par les graves disfonctionnements ainsi mis en lumière au sein de sa commission des droits de l’homme, l’ONU inaugurait en juin 2006 un tout nouveau Conseil des droits de l’Homme (CDH) censé remédier à de si préoccupantes dérives. Aujourd’hui, le constat est plus qu’amer: c’est à la consécration même de ces dérives que nous assistons dans la perspective du forum dit de Durban2 qui se tiendra en 2009. Plus gravement encore, l’élaboration officielle de nouvelles normes marquera, si celles-ci sont gravées dans le marbre d’une nouvelle et très particulière « déclaration des droits de l’homme », la mise à mort de l’universalité des droits.

Par sa mécanique interne, les coalitions et les alliances qui s »y constituent, les discours qui s’y tiennent, les textes qui s »y négocient et la terminologie utilisée anéantissent la liberté d’expression, légitiment l’oppression des femmes et stigmatisent les démocraties occidentales.

Le CDH est devenu une machine de guerre idéologique à l’encontre de ses principes fondateurs.Ignorée des grands médias, jour après jour, session après session, résolution après résolution, une rhétorique politique est forgée pour légitimer les passages à l’acte et les violences de demain.

Une triple alliance composée de la Conférence des Organisations islamiques (OCI) représentée jusqu’à ce jour par le Pakistan, du Mouvement des non-alignés, ou Cuba,le Vénézuela et l’Iran ont un rôle central, et de la Chine avec la complaisance cynique de la Russie_ oeuvre ainsi à la mise en place d’une véritable révolution prétendument « multiculturelle ». Ainsi le rapporteur spécial de l’ONU sur les formes contemporaines du racisme, Doudou Diène, d »clare d’ores et déja qu »énoncer une critique contre le port de la burqa constitue une agression raciste, que la laïcité est ancrée dans une tradition esclavagiste et colonialiste et que la loi française contre le port  de signes religieux à l’école participe du racisme antimusulman, renommé « islamophobie occidentale ».

La confusion des esprits est à son comble quand est dénoncée comme une attitude raciste toute critique de la religion. C’est une menace radicale contre la liberté de penser qui est en train d’être cautionnée par l’ONU. En assimilant au racisme toute critique des dérives de ceux qui parlent au nom de l’Islam, parce que supposée relever d’attitudes néocolonialistes, les porte-paroles de cette nouvelle alloance serrent un peu plus le garrot qu’ils ont passé au cou de leurs propres peuples et sapent les fondements d’une civilité très chèrement acquise en Europe depuis les guerres de religion. En septembre 2007, la haut-commissaire aux droits de l’homme, participait à une conférence à Téhéran consacrée aux « droits de l’homme et à la diversité culturelle ». Portant le voile, comme la loi de la République islamique l’exige, la Haut-commissaire a été le témoin passif de l’énoncé des principes à venir, ainsi résumés: »offense aux principes religieux considérée comme raciste ».

Bien pire,dès le elndemain,vingt et un iraniens, dont plusieurs mineurs, furent pendus en public. C’est en sa présence que le président Ahmadinejad a renouvelé son appel à la destruction d’Israël,pays membre de l’ONU,créé par cette dernière. Interrogée sur son silence, la haut-commissaire a justifié sa passivité par le respect de la loi iranienne, auquel, en temps que juriste, elle s’estimait tenue, et par souci de « ne pas offenser se shôtes ». Charbonnier est maître chez soi. C’est le docteur Goebbels qui utilisait cet argument d’opportunité, à la tribune de la Société des Nations en 1933, pour se soustrairre à toute critique d’une institution internationale impuissante, mais dont les principes n’étaient au moins pas dévoyés comme ceux de l’ONU aujourd’hui.

Les grands crimes politiques ont toujours  eu besoin de mots pour se légitimer. La parole annonce le passage à l’acte. De Mein Kampf à Radio Mille Collines, de Staline à Pol Pot, les exemples abondent pour confirmer la nécessaire extermination de l’ennemi du peuple, au nom de la race,au nom de l’émancipation des masses laborieuses ou au nom d’un ordre supposé divin. Les idéologies totalitaires avaient remplacé les religions. Leurs crimes, les promesses non tenues d' »avenir radieux » ont ouvert grand la porte au retour de Dieu en politique. Le 11 septembre 2001, quelques jours après la fin de la conférence de Durban, c’est au nom de Dieu que le plus grand crime terroriste de l’ Histoire fut commis.

Face à  cette stratégie, les Démocraties, d’abord soucieuses de leur balance commerciale, font preuve d’une extraordinaire passivité. Que pèse le sort du peuple thibétin face aux enjeux des exportations vers la Chine. Quel est le prix de la liberté pour Ayaan Hirsi Ali, ex-députée  néerlandaise après l’assassinat de son ami le réalisateur Théo Van Gogh, accusé d’avoir blasphémé l’islam dans son film « Soumission »? Les exemples s’additionnent qui, de Taslima Nasreen à Salman Rushdie, de Robert Redeker à Mohamed Sifaoui, apportent la preuve que l’intégrisme islamique impose sa loi par la terreur. Combien d’Algériens, de femmes au Maghreb, au Proche Orient, en Turquie, au Pakistan ont déja payé du prix de leur vie le refus de se soumettre à l’obscurantisme religieux?

Si par malheur l’ONU devait consacrer l’imposition de tels critères, si le blasphème devait être assimilé au racisme, si le droit à la critique de la religion devait être mis hors la loi, si la loi religieuse devait s’inscrire dans les normes internationales, ce serait une régression aux conséquences désastreuses, et une perversion radicale de toute notre tradition de lutte contre le racisme, qui n’a pu et ne peut se développer que dans la liberté de conscience la plus absolue.

L’assemblée générale de décembre 2007 a déja entériné des textes condamnant des formes d’expression considérées comme diffamatoires de l’islam. L’enjeu est clair, il est mondial, c’est de la défense des libertés de l’individu qu’il est question.

Soit les démocraties se ressaisissent, à l’exemple du Canada, qui vient d’annoncer son refus de participer à la conférence de Durban 2, estimant « qu’elle risquait d’être marquée par des expressions d’intolérance et d’antisémitisme », et cessent de s’abstenir ou de voter des résolutions contraires à l’idéal universel de 1948, soit l’obscurantisme religieux et son cortège de crimes politiques triompheront, sous les bons auspices des Nations Unies. Et lorsque les paroles de haine seront transformées en actes, nul ne pourra dire: « Nous ne savions pas ».

Premiers signataires:

Elizabeth Badinter, Adrien Barrot, Patrice Billaud, Pascal Bruckner, Jean Claude Buhrer, Chala Chafik, Georges Charpak, Christian Charrière-Bournazel, Bernard Debré, Chahdortt Dvajan, Jacques Dugowson, Frédéric Ensel, Alain Finkielkraut, Elizabeth de Fontenay,Patrick Gaubert, Claude Goasguen, Thierry Jonquet, Liliane Kandel, Patrick Kessel, Catherine Kintzler, Claude Lanzmann, Michel Laval, Barbara Lefèvbre, Corinne Lepage, Malka Markovich, Albert Memmi, Jea-Philippe Moinet, Jean-Claude Pecker, Philippe Schmidt, Alain Seksig, Mohamed Sifaoui, Antoine Spire, Pierre-André Taguieff, Jacques Tarnero, Michèle Tribalat, Michèle Vianes, Elie Wiesel, Michel Zaoui;

Signatures de soutien à ce texte par e-mail à: licra@licra.org

Liste complète des signataires à:www.licra.org