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Le Brexit et les succès des Populismes

février 2, 2020

Le Brexit, ils l’ont fait.

L’Angleterre, coincée par le résultat d’un référendum hasardeux où les populistes ont réussi à rassembler une courte majorité sur des thèmes xénophobes, en ajoutant des  mensonges sur le coût de la participation à l’Europe, et des promesses qu’ils ont reconnu après coup être fallacieuses sur l’utilisation des sommes « économisées.

Pendant 3 ans, les Anglais se sont débattus avec une situation impossible, où le pays était divisé entre deux parties quasi égales. C’est dans une telle situation, , que  les populistes ont fait  la différence, appuyés sur les réflexes xénophobes d’une partie de la population,  même si elle repose sur une série de mensonges.

La même chose s’était produite en France, lors du référendum sur le traité de Maastricht . Alors que les élites étaient fondamentalement d’accord sur le traité et la continuation de l’Europe, une vague populaire s’est  développée, exprimant la méfiance du peuple devant .l’orientation très libérale du traité.   La mobilisation de toutes les forces gauchistes contre ce traité  qu’ ils vivaient comme un barrage à leurs projets   protectionnistes avait réussi à entraîner la masse de ceux  qui se sentaient menacés par la mondialisation .De plus, la aussi les adversaires du traité avaient développé une campagne mensongère disant que en cas de victoire du non, il n’y aurait pas de blocage car les pro traité  avaient « un plan B », qui n’a en réalité jamais existé.

Quand cela a été révélé, il était trop tard pour changer le résultat du vote.
Dans les deux cas, la confiance en le succès du vote des élites a été illusoire, l’irruption sur la scène politique des masses mécontentes n’ayant pas été imaginée.

C’était la première manifestation politique d’un courant souterrain exprimant le désir de protection pour les pauvres et les fragiles de la part de l’Europe et la séparation d’avec la classe politique jusque là acceptée globalement.

En France, les progrès du  Front National qui a surfé sur ce sourd mécontentement pendant des années ont montré l’évolution du corps électoral, dans le sens du développement  d’un populisme de plus en plus manifeste . L’évolution de LFI qui a troqué son habit d’extreme gauche contre un costume nettement populiste, avec la dérive  pré-insurrectionnelle qui l’a caractérisé a montré la pénétration de ces idées dans le monde politique

L’arrivée au pouvoir de Macron, qui a profité de deux opportunités extraordinaires:l’écroulement du PS et de Hollande d’une part, et la mise hors circuit de François Fillon pour cause de mise en cause judiciaire bien opportunément accélérée par Hollande,  a créé un espace libre dans le monde politique, que Macron s’est proposé de combler

Macron a très adroitement pu développer sa thèse  du ni gauche ni droite et du besoin de modernisation du pays, et de changement du personnel politique.

Mais le mécontentement populaire qui a éclaté avec les gilets jaunes l’a rattrapé  et ne l’a pas lâché jusqu’au moment ou le dialogue avec les Français a habilement séparé ceux d’entre eux qui avaient des revendications et ceux qui, entraînés, par des extrémistes, prenaient le virage d’un mouvement insurrectionnel.

 Malheureusement pour lui, la séquence victorieuse de la lutte contre les abus du statut cheminot et le reflux  des GJ  sans représentants autres que des extrémistes a été suivie par la séquence calamiteuse du « Plan  Retraite » ou le monde syndical s ‘est  mobilisé contre lui Les erreurs de communication se sont succédées, depuis le flou du projet et l’affrontement sur « l’âge pivot ».

Face aux populismes qui l’ont pris pour cible, Macron a manifesté une hésitation qui l’a fait réagir avec retard aux signaux envoyés.Car il est lui même le produit d’un certain  populisme. La vague qui l’a porté était celle qui voulait refuser l’establishment politique, dont il faisait partie.

En Angleterre, il y a du semblable dans la façon dont Boris Johnson a enfourché le cheval populiste des Brexiteurs et s’en est servi pour se propulser au poste de premier ministre.Nigel Farage, avocat fanatique du Brexit, après avoir obtenu des sondages à 30% des électeurs, et n’ayant pas d’autre idée que le « hard brexit, a  lui replongé dans les profondeurs du classement des sondages;

Là encore , Boris JohnsonL va devoir continuer à gérer le pays divisé, et en particulier l’attitude de l’Ecosse et de l’Irlande qui se sont senties manipulée par leur sortie forcée de l’Europe et qui vivent une remontée de leurs velléités indépendantistes.
La partie n’est pas finie.Les populistes ont réussi à fracturer l’Europe, et à isoler l’une des nations les plus puissantes de l’Union Européenne.Alors que l’Angleterre, de tout temps avait un pied en Europe et un pied dehors, ils ont réussi à lui faire faire un choix entre ces deux options en déplaçant un peu le centre de gravité du pays.

Tout le monde attend maintenant la suite.L’unité du Royaume Uni va t elle survivre à la révolte des Ecossais et des Irlandais contre leur retrait  forcé de l’Europe . L’économie britannique va t elle subir un coup de fouet ou au contraire un coup de bambou, avec cette nouvelle donne?

Les Anglais peuvent prendre les paris.

La grève contre le projet de retraites du gouvernement s’éteint lentement

janvier 14, 2020

Au lendemain du compromis ouvert par la possibilité envisagée par le gouvernement de renoncer  à l' »âge pivot »en échange de plusieurs autres mesures permettant d’accéder à l’équilibre financier des retraites, le taux de grévistes diminue massivement, malgré la surenchère de la CGT de Martinez, épauléepar Mélenchon et ses troupes, qui réclament la retraite à 60 ans, alors que elle est à 62 ans dans les faits. Cette surenchère est un signe de désespoir: ils n’y croient plus ni l’un ni l’autre, mais ils essayent de maintenir une image de jusqu’au-boutistes qui défendent les revendications même les plus indéfendables, à l’opposé des syndicats dits « réformistes » qui font la différence entre des réformes discutables et  une simple fuite en avant  dans la réclamation sans fin.

S’appuyant sur les revendications purement corporatistes des conducteurs RATP et SNCF, qui bénéficient d’un pouvoir de nuisance très élevé, et qui peuvent prendre en otages de leur mouvement des millions d’utilisateurs, pour maintenir des avantages exorbitants, et qui en plus veulent une revanche sur Macron qui les a battu à plate couture dans le conflit sur la suppression de leur statut, Martinez et Mélenchon  font tout ce qui est possible pour empêcher la solution du conflit.

Martinez, membre d’un parti communiste exsangue , et qui n’a plus de ligne politique sauf une position d’opposition maximaliste, et Mélenchon,qui a viré du socialisme au populisme en jetant aux orties la défense de la démocratie et qui s’allie aux communautaristes et même, récemment, aux antisémites montrent la dérive politique qui emporte les débris de la gauche, même si la droite ne va pas beaucoup mieux.

Car c’est dans toute l’Europe que les mouvements populistes récupèrent des sympathisants de l’ex-gauche, les  mixent avec les sympathisants de l’extrême droite et constituent ainsi une redoutable masse de manoeuvre. C’est la tactique de tous les mouvements communistes et gauchistes de s’emparer de tous les mécontentements pour si possible en prendre la tête en se présentant comme les défenseurs acharnés des demandes du peuple

.Il s’agit pour eux de discréditer le pouvoir en place en le présentant comme l’expression des intérêts de la seule classe bourgeoise en martelant les critiques sur tous les plans. et en taisant bien entendu la réalité de ce qui se passe dans les pays  où leurs amis ont pris le pouvoir( exemple le Vénézuela de Madeiro, ou le régime a conduit le pays à la misère, à la faim ,  à l’exil, et à la faillite. Le comble de l’impudence de ce régime est atteint quand il ose accuser la France d’excès dans la répression, alors que il a sur la conscience le meurtre de dizaines de manifestants réclamant la démocratie bafouée par  le truquage des élections.

Cette sortie  ubuesque est le soutien en retour à la défense du régime par Mélenchon, qui est pétri d’admiration devant le caudillo au petit pied qui est le modèle castriste des dictatures sud américaines et qui maintient son régime par la violence des milices et de l’armée à sa botte.

Communistes et gauchistes, la main dans la main, ne cessent en France de jeter de l’huile sur le feu. La CGT,oubliant les intérêts des travailleurs dans son combat pour faire plier le gouvernement et son exigence délirante de retrait pur et simple du plan de retraites  du gouvernement, ne voit pas que elle ne peut que perdre ce combat dans lequel elle lance toutes les forces de son appareil.Elle a beau multiplier par 7 les chiffres des manifestants et mettre beaucoup de drapeaux rouges dans les cortèges, son recul se poursuit inexorablement.Les Français ne sont plus dupes du discours communiste, et ce n’est pas un hasard si ceux-ci se retrouvent avec  2% des voix et si la CGT perd la première place des syndicats.

Martinez, qui croyait disposer de l’arme absolue avec la paralysie des transports pour laquelle il pensait que l’accord de la majorité des conducteurs suffisait à mettre le pays à genoux , découvre avec rage que c’est très loin de suffire.Les discours triomphants sonnent creux, les gens mettent en place des solutions de secours les grévistes, devant la durée de la grève, se mettent en recul et reprennent le travail de plus en plus nombreux.La grève périclite et  devient l’oeuvre d’une toute petite minorité, y compris dans le monde particulier de la SNCF. L’échec vers lequel se dirige la CGT ne fera que consacrer le recul de son influence, alors que la fermeté de la CFDT,et les avancées que elle aura obtenu seront portées à son crédit.

De :même que le mouvement des GJ s’est éteint devant sa prise en main par les radicaux extrémistes,de même la poursuite de la grève au moment  ou un dialogue s’ébauche entre syndicats « modérés » et gouvernement va produire un effet de lassitude devant l’extrémisme contestataire et la volonté d’abattre le gouvernement qui passe devant la défense des intérêts de la population.

Quant à Mélenchon, comme prévu, en dehors des attaques non stop contre le gouvernement, il continue à creuser son sillon antisémite avec les nouvelles déclarations de  Garrido à la tv qui a déclaré que si le ministre interdisait la kippa pour les accompagnateurs de sortie scolaire, il perdrait immédiatement son poste, ce qui est une manière directe d’évoquer une supposée puissance des « réseaux juifs ». Comme prévu, il ne s’est pas agi d’une « boutade » quand il a expliqué la défaite de Corbyn par l’action des « réseaux juifs », mais bien  d’une  vision complotiste antisémite étendue à tous les secteurs de la vie politique et qui va être l’occasion de petites phrases distillées de plus en plus souvent.

 Ce qu’il va gagner comme votes musulmans par ces signes d’antisémitisme islamogauchiste, il va le perdre avec le dégoût qui va s’emparer de ceux qui refusent ce virage nauséabond  de plus en plus clairement manifeste, comme Laurent Joffrin dans Libération.

La mutation du paysage politique français continue et elle ne se fait pas dans une bonne direction

La France Insoumise devient le premier parti antisémite en France.

décembre 23, 2019

On n’arrive pas à y croire, et pourtant c’est vrai: il y a en France un parti qui défend ouvertement des thèses ,antisémites, et ce parti se réclame de l’extrême gauche. Ce qui avait disparu de la scène politique française depuis 1945, il vient de le réintroduire cyniquement, en commençant par un commentaire de la situation politique en Angleterre. On sentait les éléments de mauvais augure s’accumuler, avec la présence d’ « indigénistes « racistes dans son équipe dirigeante, et avec le discours de plus en plus infiltré d’injures s’approchant du vocabulaire haineux de l’extrême droite des années 1930. Mélenchon ne peut pas résister au plaisir de manipuler la langue et de jouir de l’impossibilité pour ses interlocuteurs de se situer sur le même plan de langage, alors qu’il veut blesser l’autre, et en fait l’intimider. Comme le faisait Le Pen en son temps, il jouit de sa maîtrise du langage , des plaisanteries grasses et des mots utilisés comme des armes Se présenter comme la victime des Juifs sera la prochaine étape. Il pourra ainsi obtenir le soutien des islamistes, qui ont déjà une longue pratique de la victimisation et de la haine des Juifs( cf la manifestation où ils ont défilé en arborant des étoiles jaunes : tout le monde sait que on les envoie dans des camps d’extermination !).

Les Rouge Bruns sont de retour!

Avec l’antisémite Corbyn, ils pourront jeter les bases d’un nouveau mouvement populiste, qui n’aura plus qu’un lointain rapport avec la gauche, mais qui rassemblera tous les aigris à la recherche de quelqu’un à accuser de ce qui les rend furieux: l’Etat, les riches, l’Europe, les Juifs. La montée de la haine, attisée par les populistes, de plus en plus désinhibés dans l’escalade des actions violentes, enivrés de l’absence de riposte à la hauteur de leurs exactions, et de leurs agressions verbales montre que il peut exister un terrain propice pour le développement de ce discours.

Pourtant , il ne faudrait pas que les mélenchonistes se rengorgent trop vite d’une éventuelle percée par le biais de l’antisémitisme. La France n’est pas prête à s’engouffrer dans cette folie, qui reste, pour le moment, l’apanage d’une infime minorité. Elle n’est pas comme certains pays d’Europe, qui n’ont pas éliminé les racines du monstre et où les antisémites défilent en uniforme (le Jobbyk en Hongrie par exemple).

L’absence de réaction à la sortie antisémite des mélenchonistes, autre que celle de plusieurs membres du gouvernement, montre que peu de gens se sentent concernés par ces questions et que en fait, ils n’accordent aucune importance aux éructations de LFI.

C’est la suite qui montrera si LFI tente de développer davantage la veine antijuive de son discours, ce qui est très probable, vu l’absence de réaction massive à ce ballon d’essai. LFI ne sera pas exclusivement antisémite, mais il entrelacera ses critiques du régime de petites phrases, d’insinuations, de plaisanteries douteuses qui susciteront chez les sympathisants une solidarité de proscrits qui les confirmera dans leur posture de victimes.

A suivre…

GB

plus en plus

LFI s’aligne sur l’antisémitisme de son chef

décembre 20, 2019

Les membres de La France Insoumise se répandent dans les médias en défendant les propos obscènes de leur leader. On pouvait croire que l’éruption d’antisémitisme de Mélenchon n’était qu’une manifestation supplémentaire de son incapacité personnelle à analyser objectivement une situation, . Mais c’est une stratégie, la stratégie du plus gros mensonge possible, en pensant comme le disait Goebbels: mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. Lénine disait que l’antisémitisme était le socialisme des imbéciles : LFI vise maintenant l’électorat des imbéciles.

Djà, lors de la manifestation de tous les partis contre l’antisémitisme, Mélenchon avait prétendu qu' »on ne l’avait pas prévenu » pour justifier sa non participation à la mobilisation générale, excuse qui n’avait trompé personne quant à sa mauvaise foi. Ensuite, il avait refusé de se joindre à ceux qui dénonçaient le refus des GJ de condamner les manifestations antisémites qui avaient émaillé leurs cortèges (tags nazis, chants à la Dieudonné, dégradations des portraits de SimoneVeil et il avait donné des arguments aux pronazis en qualifiant ces critiques de « instrumentalisation » de l’antisémitisme, ce que tous les pro- nazis avaient repris en coeur. Quand on voit son visage convulsé de haine et de violence, on a l’impression de se retrouver dans les années1930, quand les antisémites donnaient libre cours à leur haine bestiale.

Passons sur sa participation à la manifestation « contre l’islamophobie »ou on l’a vu marcher avec les islamistes, et accompagner des arabes portant une étoile jaune, dernière provocation qui, elle, ne lui a posé aucun problème.

Dans sa dérive antisémite, qui a suivi sa dérive antirépublicaine, quand il soutenait les ultras gilets jaunes dans leurs attaques violentes contre les institutions et l’ordre républicain, et encourageait la haine contre le régime, il jetait par dessus bord les principes de la démocratie représentative au profit d’un système ouvrant la voie à la dictature de la rue, et au pouvoir des démagogues comme lui.

Ami de toutes les dictatures gauchistes, qu’il défend au prix de mensonges énormes, il défend aussi les partis gauchistes, quitte à épouser les thèses complotistes les plus invraisemblables, comme la dernière sortie de sa marmite: l’explication donnée à la défaite écrasante subie par Corbyn en Angleterre qu’il attribue à une action des « réseaux juifs »-phraséologie caractéristique des milieux antisémites-, et évidemment pas du tout à la position constamment ambiguë de Corbyn sur le Brexit, personne ne sachant ce qu’il voulait sur ce point à l’opposé de la position très claire de Boris Johnson. Il est vrai que l ‘autre ambiguïté constante de Corbyn, sur la question de l’antisémitisme qui ronge son parti, malgré ses dénégations qui ne convainquent plus personne, ont contribué à son rejet par une partie de l’électorat. Les gauchistes qui se sont emparé de l’appareil du parti, ne peuvent pas admettre une vérité qui conduirait à l’éjection de Corbyn et au recul de leur mainmise sur le Parti. Ils défendent donc ce conte qui les exonère de toute responsabilité dans cette défaite en trouvant un bouc émissaire qui leur permet de se fabriquer une néo-virginité a bon compte.

Cette nouvelle internationale, qui n’a pas encore de nom ni de structure, rassemble tous les gauchistes dans une solidarité qui les fait essayer, à charge de revanche, de soutenir les thèses de leurs amis même si elles ne tiennent pas vraiment la route.
C’est ce qui fait que LFI reprend à son compte la diatribe antisémite de Mélenchon, qui devient la « ligne » du Parti.

Pour sauver le soldat Corbyn, quelques phrases antisémites ne sont apparemment pas cher payé… mais il n’est pas certain que les électeurs partageront cette comptabilité.

Il se pourrait bien que, au contraire, ils rejettent à la fois l’antisémitisme de Corbyn et celui de Mélenchon

 

 

Mélenchon a choisi la politique du pire: miser sur l’antisémitisme larvé populaire. Il le fait froidement, en toute connaissance de cause. Il est possible que cela le déconsidère encore plus que la scène de la perquisition ou il a littéralement « pété les plombs » et contesté l’application de la loi à lui-même. L’extreme gauche sort salie de cette affaire. Le paradoxe, c’est que c’est au moment ou Marine Le Pen s’éloigne des milieux antisémites qui naviguaient autour d’elle que l’extreme gauche prend le relais et développe les propos et les positions ordurières par pur opportunisme.

GB

 

Mélenchon antisémite!

décembre 16, 2019

Mélenchon vient de quitter le masque et dévoile le fond antisémite qu’ il essayait de cacher derrière les ambiguité de ses positions vis à vis de l’islamisme. Cette fois, la charge hyperviolente à laquelle il s’est livré, accusant les juifs d’avoir fait échouer Corbyn aux élections anglaises par une action de lobbying reprend la position complotiste classique des antisémites et leur vocabulaire


Jean Michel Blanquer, ministre de l’Education Nationale a déclaré: « c’est ignoble, il n’y pas d’autres mots. Quand j’ai lu ça, je n’en ai pas cru mes yeux ».

Ces propos sont gravissimes parce qu’ils laissent entendre qu’on pourrait imputer une défaite politique, celle de Jeremy Corbyn a des réseaux juifs a déclaré le secrétaire d’Etat à la jeunesse. Selon lui, » Jean Luc Mélenchon doit s’expliquer « sur ces propos inacceptables » car ils peuvent rappeler les « thèses infamantes de l’antisémitisme des années 1930. »

La modération n’est plus de mise: Mélenchon vient de se révéler comme prêt à utiliser l’appel aux réflexes antisémites pour masquer une défaite politique. On avait déjà vu l’enflure et le cynisme du personnage, décidé à utiliser l’encouragement à la violence, toujours prêt à l’escalade, maniant l’insulte et la menace comme les leaders de l’extreme droite.

Le discours populiste et le recours à la démagogie populiste, étaient déjà visibles dans son livre: » qu’ils partent tous ». (sauf lui bien sur). Mélenchon doit être traité avec le mépris qu’il mérite, comme un traître à la République, un personnage dégoûtant qui s’appuie sciemment sur les instincts les plus bas. Il n’a pas d’illusions à se faire: ceux qu’il a réussi à entraîner vont s’éloigner les uns après les autres , ne voulant pas se salir à son contact.Comme il ne peut pas supporter de ne pas avoir le dernier mot, la polémique va continuer et il finira comme Doriot, isolé et crachant sa haine, dans les poubelles de l’Histoire, avec Dieudonné comme seul ami. Les membres de son parti n’auront plus d’excuse: ils sont informés de la vraie nature de leur chef. On leur souhaite bonne continuation!

GB

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Le gauchisme, forme de décomposition du communisme

décembre 11, 2019

L’auto dissolution de l’URSS et le remplacement du socialisme par l’économie de marché, après la faillite totale du système et l’abandon du rôle dirigeant du PCUS ont créé un vide là ou le fantasme du pays idéal cristallisait l’utopie et mobilisait des millions de gens à l’intérieur ou à l’extérieur de l’URSS. Les yeux de certains s’ouvraient alors sur le régime de terreur et de mensonge du stalinisme, d’autres prétendaient que il ne s’agissait que d’une déviation liée à la personnalité de Staline, les idéaux restant intacts, et la théorie toujours valable. Dans les pays « socialistes », les communistes se reconvertissaient rapidement en hommes d’affaires et s’arrangeaient pour conserver le pouvoir en changeant l’étiquette de leur mouvement qui devenait « démocrate » ou « populaire ».

Mais la cohérence très profonde de l’idéologie communiste, appuyée sur une vision de l’histoire construite « sur mesure » pour donner le sentiment d’une victoire inéluctable, et une filiation avec tous les moments révolutionnaires historiques arrimait le parti à un glorieux passé et à un avenir merveilleux. Lénine, lui, théorisait une vision de la prise du pouvoir par la force et le coup d’état, et l’instauration d’une dictature de la classe ouvrière, désignée comme porteuse de la régénération de la société. Enfin, il théorisait la construction d’un parti quasi militarisé , discipliné comme une force militaire, utilisant tous les moyens pour conquérir, puis conserver le pouvoir, présageant la dictature policière féroce qui pourchasserait toute forme d’opposition, dans et hors de ses rangs.

Armés de cette croyance en la victoire finale, les tenants de cette forme de millénarisme étaient prêts à tous les sacrifices et tous les crimes, puisque ils étaient du côté du Bien. Les ennemis étaient les bourgeois et les capitalistes ,bons à pendre avec la corde qu’ils vendraient à leurs exécuteurs.Aucun domaine n’échappait à ce clivage ( artistique, scientifique, juridique) de l’utilité révolutionnaire, aucune pitié ne devait atténuer la condamnation des « ennemis du peuple ». De plus, les bienfaits de cette vision du monde devaient s’étendre au reste du monde, qu’il le veuille ou non. Cet outil formidable de conquête du pouvoir était bien repéré par les ambitieux à qui il donnait la recette de la propagande qui devait rallier les militants, convaincus ou cyniques. Un grand nombre d’intellectuels, fascinés par la forme cohérente de cette utopie, donnaient leur onction au système, entraînant par leur prestige des foules d’idéalistes qui rejoignaient les masses de militants formatés. Le marxisme léninisme se présentait comme un bloc, des « saintes écritures » en quelque sorte qui était la Vérité absolue dont les locuteurs devaient utiliser la terminologie pour faire partie de la famille.

Mais cette Eglise, comme toutes les Eglises, secrétait des hérésies, divergeant avec le corpus orthodoxe sur tel ou tel point , au risque de mobiliser une inquisition qui disposait d’un arsenal de sanctions très variées allant de la critique exigeant une autocritique (abjuration) à l’exclusion (excommunication) et parfois à la mort avec ou sans aveu de sa culpabilité.

Lénine avait qualifié le gauchisme de maladie infantile du communisme. Ce qui apparaît à l’époque actuelle, c’est plutôt l’aspect sénilisé des partis communistes, qui n’ont plus comme adhérents que des vieux nostalgiques de l’empire soviétique et de la camaraderie militante et idéaliste, et des gestionnaires des places de pouvoir qui subsistent dans quelques citadelles ouvrières traditionnelles.

Le bloc monolithique a explosé en une multitude de chapelles. Les uns tentent de maintenir le vocabulaire communiste, s’accrochant aux mots magiques ( la lutte de classes, la solidarité du camp socialiste, la juste révolte contre la légalité bourgeoise et sa démocratie « formelle », les autres tentent un nouveau mélange avec la violence anarchisante et spontanéiste qui, elle, désigne l’état comme ennemi principal, alors que les communistes voulaient que l’Etat cchange de maître, pas que il s’affaiblisse.

L’apparition des problématiques identitaires à ouvert la voie à l’islamo gauchisme, qui change de prolétariat, en faisant des musulmans les nouveaux damnés de la terre. Là où la classe ouvrière était parée de toutes les vertus, ce sont les minorités immigrées qui sont maintenant désignées comme doublement victimes : sur le plan social , étant les plus pauvres, et sur le plan d,e l’intégration sociale ,étant parfois victimes d’une discrimination excluante .Là encore, le besoin de cliver le monde entre Bons et Mauvais aboutit à faire des musulmans les blancs agneaux victimes d’affreux bourgeois de plus racistes et colonialistes ( sans colonies d’ailleurs). C’est ceux que Lénine qualifiait de « lumpen prolétariat », pour leur absence de « conscience de classe  » malgré sa misère, qui est porté aux nues. L’alliance, cachée ou parfois revendiquée, avec les communautaristes déplace le front du combat, et en même temps divise les forces des gauchistes entre pro et anti communautaristes, défenseurs et critiques de la laicité. L’Etat centralisateur , lui , est désigné comme l’ennemi et l’oppresseur des nationalités (Catalogne, Pays Basque, etc..) . La classe ouvrière, menacée dans son existence même par la rétraction du tissu industriel, s’aligne sur l’extrême droite, faisant de celle ci le nouveau parti ouvrier. Le populisme, appuyé sur le nationalisme relancé contre l’Européisme des élites, reprend à son compte l’opposition riches/pauvres et promet la Lune aux crédules avec le protectionnisme et la prise du pouvoir légale: moins d’impôts et plus de prestations sociales. Les gauchistes sont prêts à enfourcher cette monture, mais l’extrême droite les a précédé dans cette posture. Prêts à s’allier à tous les adversaires du pouvoir, que ce soit les syndicats, les GJ, les Islamistes, rêvant d’une police désarmée face à leurs militants offensifs , les gauchistes sont une nébuleuse qui n’a plus de modèle universel. la Chine faisant très mauvaise figure pour ce rôle, et les dictatures d’extrême gauche:Madeiro au Vénézuela, Castro à Cuba , apparaissant clairement comme des dictatures policières. Seul Mélenchon défend ces régimes, allant, dans une poussée de stalinisme provocateur, jusquà défendre devant l’Assemblée Nationale la géniale médecine cubaine qui aurait découvert un vaccin contre le cancer du poumon (exemple typique d’une « fake news » absurde, le cancer du poumon n’étant pas causé par un virus, et étant donc inaccessible à une vaccination. On se croirait en URSS, à l’époque de la biologie truquée par Lyssenko au nom d’une biologie marxiste léniniste. Prêts à s’allier avec le diable islamiste, ou avec les diables séparatistes, et à vrai dire avec n’importe quel diable, moulinant les attaques contre le régime à tour de bras, les gauchistes ont pris l’ascendant sur les sociaux démocrates qui sont la version « modérée » des communistes, en perte de vitesse devant la radicalisation qui s’étend.L’échec des gauchistes grecs, chassés du pouvoir pour promesses non tenues, et l’échec des indépendantistes catalans, pour leur tentative médiocre. de coup d’état séparatiste raté, montrent que les gauchistes, bien qu’ayant renversé le rapport de force avec les sociaux démocrates, restent cantonnés à la marge politique, comme l’étaient les communistes il y a cinquante ans . Cela malgré leur pouvoir de nuisance et leur poids électoral non négligeable à cette époque . Héritiers d’une tradition militante dont ils se réservent le droit d’inventaire, influencés par le spontanéisme ambiant, ils pataugent dans un gloubi boulga théorique qui débouche sur des divisions et des querelles byzantines . Leur credo politique reste limité à la haine du flic et à la tentative d’être les plus virulents opposants au régime, ce qui est loin de la sophistication et de la systematisation de la stratégie des vieux partis communistes, appuyés sur les appareils d’état des pays déjà conquis. Version extrémiste et maximaliste des partis communistes, toujours tentés par l’escalade et par une vision crue et brutale du rapport de force, les gauchistes se considèrent comme une version « clean » des vieux partis communistes , nettoyée des crimes de ces partis, puisqu’ils n’ont pas exercé le pouvoir. Ils bénéficient de cette néo virginité qui maintient intact le pouvoir d’illusion et de rêve pour ceux qui n’acceptent pas la réalité comme elle est. La grande illusion est prête à renaître de ses cendres

GB

Antisémitisme: L’Angleterre n’est plus l’Angleterre.

décembre 11, 2019

En tout cas, elle n’est plus l’Angleterre que nous aimions, celle de la fidélité aux traditions, du flegme, du courage sans mots ronflants, celle de l’attachement aux libertés, de l’esprit sportif, de l’humour face aux situations désespérées, de la résistance obstinée face à la force brutale.

Une autre Angleterre se dessine qui n’est pas l’alliée amicale de l’après guerre, mais une concurrente qui vit l’alliance comme une source de dépenses superflues, chez qui se développe une xénophobie qui emprunte les expressions les plus vulgaires, et comble de tout, cultive dans sa gauche un antisémitisme inconcevable qui montre bien comment la gauche peut nourrir les idées les plus infâmes tout en se prétendant la lumière morale du monde politique.

Le cas de Corbyn, devenu chef d’un parti travailliste dont les cellules militantes sont noyautées par les groupuscules gauchistes, et qui a profité de la vague anti blairiste pour s’emparer de la direction du mouvement et du coup rendre possible l’effacement de la politique libérale des dix années écoulées.

Ce qui se prépare avec Corbyn, c’est la possibilité d’un formidable retour en arrière, avec cette figure d’un stalinien qui n’a pas évolué d’un pouce, mais surtout d’un vieil antisémite qui essaye de cacher son jeu, en ne formulant pas lui même ses idées antisémites, mais en couvrant ceux qui dans le parti les expriment dans des formes ahurissantes de haine raciste, les couvrant de son indulgence et de ses minimisations. Il n’a pas vu le mal dans une fresque grossièrement antisémite par ses caricatures , refusant de demander son effacement, il a nié avoir été à un hommage à Septembre Noir ou il été photographié déposant une gerbe, etc.. tout cela au point que des dizaines de militants quittent le PT, ne se reconnaissant pas dans ce parti qui cultive l’antisémitisme en son sein. Corbyn sait que cet antisémitisme peut lui coûter un poste de premier ministre, ce pourquoi il fait profil bas jusqu’aux élections. Une commission d’enquête a été nommée pour enquêter sur les centaines d’incidents de cette sorte.
Le grand Rabbin de Londres a fini par publier une lettre ou il dénonce la peur qui commence à se répandre dans la communauté juive anglaise.

Que la peur s’étende en Angleterre dans la communauté Juive était il y a encore très peu de temps une chose inimaginable tant les Anglais paraissaient vaccinés contre toutes les formes de fascisme ( leurs partis fascistes étaient réduits à des groupuscules dénués d’influence).

L’ Angleterre renierait elle son histoire de tolérance et deviendrait elle un nouveau foyer d’intolérance haineuse, comme ils se multiplient dans plusieurs pays d’Europe (Allemagne, Hongrie, Pologne, etc)?

L’un des derniers refuges possibles , en cas de malheur pour des Juifs d’Europe vient il de dénier son accord possible à cette mission éventuelle de sauvegarde? La haine raciste va t elle salir l’image de ce vieux peuple voisin?Le Brexit leur a t il fait complètement perdre leur sang froid, et la tête avec? L’apparition d’un parti populiste s’emparant de 30 pour cent des voix montre le déboussolement complet de cette population, pour qui la classe politique a montré son incapacité à sortir de ses intérêts partisans et l’impossibilité d’un souci de l’intérêt du pays, ouvrant ainsi la voie à toutes les dérives. La crise du Brexit n’est pas finie, et des menaces d’éclatement du Royaume Uni sont toujours là.

asoyautées

LA CHUTE DE LA MAISON MELENCHON

décembre 2, 2019

Après la période d’euphorie de la présidentielle où Mélenchon avait cru que il pourrait être qualifié pour le deuxième tour, les choses ont commencé à se gâter .La place laissée libre par la désintégration du PS a permis à Mélenchon de tenter une OPA sur toute la gauche, le discours gauchiste mimant le verbe révolutionnaire de 1789 séduisait la gauche réformiste par sa radicalité et son assurance apparente, Il contrastait ainsi avec le galimatias du PS, miné de l’intérieur par son opposition de gauche subrepticement alliée aux mélenchonnistes. Le discours de celui ci n’avait plus rien à proposer, le macronisme et sa volonté de réformes s’étant substitué au discours « réformiste « du PS.

Mais la cannibalisation du PS jointe à celle du PCF (2,5 % des voix) ont très vite débouché sur les impasses de la conception de gauche, L’irréalisme politique de cette vision a conduit à une fuite en avant dans la surenchère verbale aboutissant à une stratégie: » personne à notre gauche ». Le soutien à la Grèce dans ses prétentions à ne pas payer ses dettes , puis le soutien à la dictature gauchiste au Vénézuela conduisant à la ruine du pays qui meurt de faim et où l’argent est réservé aux milices du pouvoir ont montré l’attachement aux vieilles lunes communistes:le dédain pour l’économie, le souci du maintien au pouvoir par la force une fois qu’il a été conquis.

Mais la dérive principale s’est effectuée à l’occasion de l’apparition du mouvement des gilets jaunes: mouvement spontané des masses précarisées et pauvres, dont le projet a été vite détourné de ses buts originels vers une violence croissante contre l’ordre public.

Le noyautage grandissant des manifestants par des éléments violents poussant à l’escalade, proposant des objectifs visant de plus en plus l’insurrection anti état, et en dernier lieu un changement des règles démocratiques.

Mélenchon a exprimé son « amour » pour cette figure insurrectionnelle ( Eric Drouet), dont il refusait de voir la nature anti démocratique et la virtualité fascisante.
Il a refusé de condamner les manifestations d’antisémitisme qui émaillaient les défilés, et a insulté les policiers , attaqués à maintes reprises, qu’il a traité d’éborgneurs, puis, ce qui est un comble de « milice » à la solde du pouvoir, déniant ainsi l’usage légitime de la force pour défendre la légalité et les institutions alors que les groupes insurrectionnels visaient l’AssembléeNationale, les ministères et l’Elysée

Mais les GJ semblent ne pas avoir été dupes de cette tentative pour les enrôler dans le groupuscule gauchiste qui pensait trouver en eux la masse de manoeuvre que il recherchait, au prix de l’alignement sur les demandes incohérentes des GJ. Les GJ ont fini par comprendre, sauf une très petite minorité, que la violence ,loin de leur gagner les coeurs, produisait un écoeurement et une colère qui se retournaient contre eux.

L’écroulement de cette stratégie d’alignement sur le populisme, concrétisé par le score misérable atteint aux européennes, laisse le mouvement désarçonné, démobilisé, en proie à la contestation interne et à l’hésitation quant à sa stratégie.

Or, ce mouvement ne progressait que par la tension militante, soutenue par le verbe du « chef », et l’espoir d’une victoire politique accessible

Le « chef « découvre que il a dégagé le terrain pour l’extrême droite, et n’ a pas capitalisé sur le mécontentement social, qui , comme en Italie, se reporte plutôt sur cette extrême droite.
Enfin, la démonstration de son côté caractériel dans l’épisode de sa contestation violente de la perquisition a l’adresse de son parti, et son refus d’admettre que la loi républicaine s’applique aussi à lui l’ont profondément déconsidéré dans l’opinion publique.

Parce que il ne peut s’empêcher d’appliquer les vieilles recettes communistes, ,devant la mort des treize soldats français au Mali,, il a utilisé l’ambiguité du langage en disant que ces soldats avaient été envoyés à la mort par le gouvernement et exigé le retour rapide « à la maison »des militaires.  Ainsi ,dans une escalade verbale sans fin, il trouve un nouvel angle d’attaque du gouvernement, indifférent à la défense du pays face au djihadisme terroriste, comme si il lui était égal de voir celui ci installer une base de son expansion à la limite des pays adjacents à la France.

En fait il s’agit de remuer le vieux fond antimilitariste de la gauche, et raviver le fond anticolonialiste auquel se raccrochent désespérément les anciens militants privés d’ennemis facilement identifiables.

LFI apparaît ainsi comme le lieu de rassemblement de tous les gauchismes, qui tentent de se fédérer en s’appuyant sur les vieilles recettes, mais sans pouvoir dégager une vision cohérente et crédible Le point commun est la détestation de la société libérale et occidentale..La montée parallèle du populisme et de ses recettes simplistes: désir d’une société divisée en classes inconciliables, violence anti état et haine des élites , pouvoir de la rue et du verbe, et alliance avec les dictatures qui se rassemblent dans un front commun anti occidental, tout cela crée une sensibilité commune, mais pas un programme commun..Mélenchon a tenté d’accrocher son wagon au train populiste et a trahi toutes ses idées républicaines pour cela. Le résultat est un échec retentissant. Mélenchon n’a pu recueillir que quelques miettes du mouvement populiste dont le gros des troupes s’est identifié à l’extrême droitee. La haine anti macroniste sciemment encouragée par les troupes mélenchonistes n’a pas réussi à emporter les barrières républicaines et le visage violent, dé magogique, et anti républicain de Mélenchon a été démasqué.Il est apparu comme plus jusqu’au-boutiste que le Rassemblement National dans l’opposition systématique au gouvernement , multipliant les insultes haineuses , (la dernière étant d’insulter le préfet en le traitant de psychopathe) au point de ne plus être pris au sérieux dans ces attaques qui finissent par paraître dérisoires tant elles montrent que il n’est pas capable de contrôler sa diarrhée verbale.

GB

 

La boîte de pandore de l’antisémitisme est ouverte

février 16, 2019

Ce qu’on pressentait depuis quelque temps s’est réalisé. Les cafards haineux qui remâchaient leur haine en n’osant pas la montrer ont senti une grosse bouffée d’air arriver avec la possibilité de se mêler aux cortèges anti-état qui sillonnent les villes, d’attaquer les forces de l’ordre, traitées d' »éborgneurs » par Mélanchon, jamais en reste d’une insulte et faisant chorus avec les agresseurs de policiers.

Ils ont pu parader sur les marches du Sacré Choeur en faisant la « quenelle », salut nazi inversé, mais que tous les antisémites connaissent comme unsymbole codé d’injure antisémite, inventée par l' »humoriste » antisémite professionnel Dieudonné, qui veut créer un part antisémite comme il en existait dans les années trente. Il fait la tournée des salles de spectacle en France, se heurtant d’ailleurs souvent à des refus de louer la salle, qu’il contourne en trouvant des faux noms et en prévenant ses « spectateurs au dernier moment du lieu du « spectacle ».

Il faut dire que ses salles sont bien remplies, par des « monsieur tout le monde » qui ne voient pas( ou au contraire qui voient trop bien) quel mal il y a à se moquer des Juifs « pour rigoler ». En fait ce sont des gens déjà convaincus qui applaudissent aux injures antijuives déversées durant tout le spectacle. Ils apprécient aussi l’habileté perverse avec laquelle l’orateur contourne la loi contre l’incitation à la haine raciale, ce qui est tout le contenu de ces représentations. Dieudonné participe à tous les grands cortèges, entouré de sa garde rapprochée, et aucun GJ n’a prié ce moderne nazi de quitter les cortèges (il y a eu une exception).

Mais le problème est encore plus grave que l’absence de démarquage des GJ d’avec les furieux antisémites, il est dans la proximité idéologique du discours complotiste qui a l’acquiescement de 40% des GJ d’après un sondage récent, avec le vieux fond antisémite qui lie l’argent, le pouvoir des élites et la supposée dépendance à Israël, dans l’idée d’une puissance occulte et malfaisante.

Il existe donc deux sources à cette paranoïa: le vieil antisémitisme qui mijote dans les bas fonds populaires et qui trouve des relais aussi bien dans l’extrême droite que l’extrême gauche (« le socialisme des imbéciles ») et l’antisémitisme musulman, lui aussi issu d’une vieille culture raciste arabe et qui s’exerce en particulier dans les cours des écoles, poussant toutes les familles juives à retirer leurs enfants du milieu scolaire public ou ils ne sont pas protégés des agressions racistes, et parfois même à déménager pour choisir des quartiers ou la domination numérique arabe est moins pesante

La présence de tags nazis(« Juden ») écrits en allemand et de croix gammées défigurant les portaits de Simone Weil, les inscriptions taxant Mbappé d' »enjuivé », la profanation du mémorial de Ilan Halimi ont donné une visibilité à ceux qui se contentaient jusqu’à présent d’inscriptions obscènes dans les WC publics.

C’est ce qui explique la réaction extrêmement ferme du gouvernement, la déclaration du premier ministre dénonçant le danger pour la France toute entière de cette résurgence de l’ignoble.

C’est la raison de l’appel à la manifestation de tout les partis politiques le mardi 19 février à la République.

Nous attendons les mesures concrètes qui devront suivre

L’ANTISEMITISME ABJECT SE MELE AUX MANIFS DES GJ QUI NE LE DENONCENT PAS

février 12, 2019

Une odeur de fascisme rampant plane de plus en plus sur les cortèges ultra violents   qui envahissent les centre ville des métropoles et détruisent ou brulent tout ce qui leur tombe sous la main. La violence déchainée n’a même plus le prétexte de la colère. Au contraire Il y a  un plaisir de la destruction comme manifestation d’une force qui ne s’arrête devant rien, l’exacerbation d’une haine folle qui s’exprime encore plus dans les injures sans retenue des réseaux sociaux, dépassant tout ce qu’on a vu jusqu’à présent dans le monde politique français. . L’irruption de cette haine sans borne présageait une libération de la parole et l’entrée en jeu de l’antisémitisme comme fédérateur des haines. C’est chose faite. Les GJ, devant le vide de leurs revendications qui se bornent de plus en plus à exiger la soumission des institutions à leurs hurlements, refusant tout dialogue avec l’Etat et ne laissant aucune autre alternative que sa soumission , c’est à dire  la fin de la démocratie ét la dictature de la rue et de ses leaders qui surenchérissent sans cesse.

Le mouvement des GJ apparaît de plus en plus divisé en deux blocs, l’un qui reste accroché a des revendications de mieux vivre, et qui se mêle de moins en moins à l’autre et aux cortèges insurrectionnels de  plus en plus agressifs  et violents, dont on ne peut plus dire que ils  sont « débordés » par les casseurs.Ils sont eux mêmes les casseurs, qui ne se distinguent plus des GJ. Les GJ sont devenus une force d’appoint pour ces rassemblements d’ennemis de la République: : qui se reconnaissent entre eux à la surenchère de haine qu’ils expriment,:gauchistes en attente de révolution, anarchistes rêvant de remplacer l’Etat détesté par une communauté autogérée, blackblocs s’entraînant à casser du flic, préfigurant les troupes de choc de la guerre civile à laquelle ils se préparent,  fascistes  néos  ou archeo, rêvant d’une dictature pour laquelle ils aimeraient être recrutés, et enfin , ,les plus nauséabonds, les antisémites, champions de l’ignoble et ennemis mortels de la démocratie.

L’attaque de l’Assemblée nationale, que ils avaient déjà prise comme cible lors d’un acte précédent n’a plus rien à voir avec des revendications. C’est purement et simplement une tentative de putsch et une tentative d’abattre la République Si ils avaient réussi, on peut imaginer l’étendue de la catastrophe, l’humiliation de la République, chassée de sa maison par une poignée de voyous violents  Après l’attaque  et l’incendie d’un véhicule de l’opération Sentinelle,c’est l’Armée,défenseur de la population contre le terrorisme qui est visée, après les agressions, les menaces et les insultes visant les élus el l’incendie d’une maison du président de l’Assemblée Nationale.

Ceux la ne veulent surtout pas d’un dialogue avec le gouvernement: ils veulent juste le détruire et mettre à sa place le chaos pour imposer leur pouvoir à travers une guerre civile.Les revendications qu’ils mettent en avant sont juste des leurres pour garder la main sur la masse des gilets jaunes qui ne demandent que un peu de mieux -être et de considération.

Les antisémites ont bien senti combien ce terrain leur est favorable. ils arrivent à se rendre visibles avec  ce climat de violence et de haine , appuyé sur les fausses nouvelles et la vision complotiste d’un grand nombre de gilets jaunes. Leurs tags sont montrés jusqu’à plus soif par les médias friands de scandales.

Qu’attend le gouvernement pour mettre en prison ces factieux qui attaquent l’Assemblée Nationale, forcent les portes d’un ministère, jettent des cocktail molotov sur la police, et font régner la peur dans les centre ville.

Il faut  identifier,  les leaders les coincer sur leurs actes et leurs  appels, et les faire passer en jugement le plus rapidement possible .

Il est vrai que en proposant son grand débat aux Français, Macron a réussi à placer un coin entre la poignée d’extrémistes qui entraînent lesGJ et les autres, qui restent attentifs à la possibilité d’une issue raisonnable. C’est pourquoi il ne veut pas mettre de l’huile sur le feu, espérant séparer les chefs ultras de leurs troupes.

La République survivra t elle à cette période ou elle fait le dos rond et joue la montre contre toutes ces provocations?

La haine délirante contre Macron perd du terrain avec le succès du grand débat

février 4, 2019

La réussite inattendue du grand débat qui a déjà enregistré des centaines de milliers de contributions montre la force de l’attente qui existe dans la population, malgré les appels au boycott de cette initiative lancés par les leaders les plus radicaux des GJ. L’offre d’une écoute et d’une prise en considération, ce qui ne veut pas dire l’acceptation de toutes les demandes a entraîné une réponse massive des Français , même si elle est accompagnée d’une certaine méfiance quant aux résultats finaux..

L’intelligence de cette réponse qui ne limite pas  la discussion à un tête à tête GJ/Président, mais interpelle  tous les Français qu’il fait rentrer dans le dialogue, montre la capacité de réplique   du président, un moment déstabilisé par la violence et l’étendue de la contestation.

L’offensive  du dernier « acte » centrée sur l’aspect victimaire des manifestants, appuyée sur la mise en avant des blessés  par l’usage policier des armes de défense n’a pas trompé les Français qui savent bien que les manifestants et les casseurs ont attaqué la police qui a eu du mal dans certains cas a leur résister. D’ailleurs le simple énoncé des armes saisies sur les manifestants ( armes blanches, cocktails molotov, bouteilles d’acide, boules de pétanque, marteaux, etc…)montre que ceux ci étaient loin d »être les agneaux livrés à « la « sauvagerie policière » évoquée par les pancartes des manifestants.

La tentative d’appuyer le mouvement sur la haine anti flics montre l’épuisement de la capacité de mobilisation politique des GJ qui n’ont plus que la haine comme facteur d’entraînement.Le cirque des manifestants déguisés en blessés avec de faux pansements et du faux sang n’a convaincu que ceux qui l’étaient déjà.. Même si le nombre des manifestants ne varie pas beaucoup, c’est le soutien des Français  à ce mouvement qui est en train de s’éroder .lentement, devant la violence qui continue avec les cortèges et la confusion des revendications.

Au fur et à mesure que se rapproche l’échéance des européennes , l’affrontement qui se dessine est celui d’un centre droit représenté par les macroniens et d’une extrême droite lepeniste, la gauche et la droite étant pratiquement hors jeu. Même LFI, qui n’a pas été en reste de soutien au mouvement est ignorée par les  GJ, dont les leaders les plus reconnus sont dans l’orbite de l’extrême droite. Hésitant entre une stratégie populiste et une stratégie de gauche,, il a opté pour la première et risque de se retrouver dans le vide, soutenant un mouvement qui l’ignore et détaché de son électorat  de gauche qui ne suivra pas  cette voie qui se mélange avec l’extrême droite

L’hypothèse d’un recours au référendum, couplé avec les européennes, fait apparemment son chemin  dans la stratégie macronienne, et mettrait dans l’embarras le RN qui tente de se dégager des mots d’ordre de sortie de l’Europe et de l’Euro, en renvoyant le problème à plus tard car  il sent bien que le peuple n’est pas convaincu de la viabilité du projet.. En même temps, le référendum offrirait une porte de sortie au conflit en laissant la décision au peuple mais  en restant dans le cadre de la Constitution et en laissant au gouvernement le choix et la formulation des questions.

Si Macron arrive à découpler la direction radicale des GJ et sa masse de manoeuvre ,et à apparaître  comme  capable de donner des réponses raisonnables aux demandes confuses des GJ, il aura réussi l’exploit de  détourner le fleuve populiste qui menace tous les régimes démocratiques européens. Mais espérer cela est peut être l’indice d’une croyance en la capacité de jugement du peuple qui n’est que l’utopie démocratique que  les populistes veulent détruire.

Dans une Europe en proie à la montée générale  de l’extrémisme populiste, la France, secouée par les violences qui ne respectent pas les institutions  démocratiques, est une des dernières digues à résister à la vague sans vergogne qui entoure les quelques pays qui maintiennent leur foi en la démocratie. Ce n’est hélas pas de l’Amérique que viendra le bon exemple.

Les gilets jaunes, manoeuvrés par des leaders extrémistes, entraînés dans une tentative de renverser l’état de droit.

janvier 6, 2019

Ca continue!!!

Le mouvement, qui a considérablement maigri depuis les dernières semaines, mais qui reste mobilisé, se divise de plus en plus clairement entre une partie qui attend de voir ce que vont donner les discussions avec le gouvernement, et une partie jusqu’au-boutiste qui  ne tient aucun compte des concessions faites par le gouvernement , veut la chute du régime et  met en place une tentative insurrectionnelle.

Les violences vont croissant contre  les forces de l’ordre et contre les institutions , dans une  escalade des agressions (envahissement d’un ministère obligeant à évacuer le personnel), à la recherche de nouvelles cib,les manifestant le pouvoir de nuisance des émeutiers.La dernière manifestation à Paris avait pour objectif l’Assemblée Nationale , ce qui ressemble fortement à la tentative de coup d’Etat de la droite française le 6 février 1934.Les consignes données aux manifestants  étaient d’enlever leur gilets pour ne pas être repérés par la police .

Déjà des appels à s’armer avec des armes à feu ont circulé. La violence occupe de plus en plus de place dans les commentaires sur les gilets jaunes.la dictature des minorités et le règne de la force pour obtenir ce qu’on veut devient le mode d’expression privilégié.

Déjà, la tension sociale avait pris une forme de guérilla avec les forces de l’ordre avec l’affaire de l’aérodrome de Notre Dame des Landes:une minorité de quelques centaines de militants, anarchistes, écologistes, blackblocs, refusaient de tenir compte des décisions légales, exprimaient leur haine de la Loi,,et tenaient tête  aux forces de la Loi, pour finir par obtenir satisfaction sur la non construction de l’aérodrome.L’Etat faisait montre de sa crainte de leur offrir un martyr, après la mort d’un militant écologiste dans la bataille des antibarrage contre les forces de l’ordre. La capacité de mobilisation immédiate de ces militants prêts à se regrouper dans différents pays, leur entraînement à manifester violemment et à ne pas se faire attraper par les policiers, l’utilisation d’armes de plus en plus dangereuses ont  peu à peu transformé les manifestations pacifiques  en espaces d’affrontement prévus ou la « racaille »  se joint aux extrêmes politiques dans  ce qui devient un sport dans les banlieues: l’affrontement à la police dont on voit bien partout qu’elle ne suscite plus ni crainte ni respect.

Le recul de l’Etat et sa stratégie de division des écologistes ont été gagnants pour étouffer le mouvement anti aéroport, mais le prix a été le renforcement de l’idée que l’on peut faire  plier l’Etat..

De même l’affrontement avec la CGT autour de la réforme de la SNCF s’est traduit par une victoire en rase campagne de l’Etat, mais au prix de l’affaiblissement majeur de la centrale syndicale dont le rôle, certes ambigu, était aussi d’encadrer les masses et de les intégrer..

Dans la situation actuelle , il n’existe plus de force politique représentant et encadrant les masses en colère , ce qui laisse le champ ouvert aux partis extrémistes, LFI et RN,qui tentent d’absorber le mouvement de colère populaire et profitent du flou des revendications populaires pour y glisser les leurs (le RIC pour le RN, la promulgation d’une assemblée constituante par LFI, deux armes de destruction massive pour en finir avec la démocratie participative.

PS L’épisode du boxeur professionnel qui a agressé un policier et qui s’est justifié en expliquant qu’il « en avait eu assez de se faire « gazer » par les policiers « ( on croirait qu’il a subi Auschwitz et Treblinka) . Cet homme, qui a participé à une manifestation non déclarée ose  se prétendre en état de « légitime défense alors qu’il a roué de coups un policier qui faisait son travail , Ce monsieur,  dont la formation de boxeur professionnel fait de ses poings des armes a reçu le soutien d’une « cagnotte de déjà près de 100000 euros en 24 h de la part des gilets jaunes, qui ont accompagné ces dons de  remerciements et de félicitations à son égard, montrant la solidarité et la complicité d’un grand nombre de ces gens avec la violence folle qui s’est développée dans les dernières manifestations. Les brutes s’enhardissent de plus en plus, avec le sentiment qu’ils sont soutenus par la majorité de la population, en particulier par les partis extrémistes et antidémocratiques, alors que , les opposants « modérés » sont curieusement silencieux devant les attaques contre l’Etat Républicain donnant le sentiment qu’ils veulent participer à la curée.  Le soutien sans nuances apporté par LFI  aux exactions des gilets jaunes  et la dialectique perverse justifiant tous leurs actes  et en mettant la responsabilité sur le gouvernement font que comme l’ont  dit Griveaux et Hamon, LFI est sorti du champ républicain. Il encourage les violences et harcèle le gouvernement, devenant un boute feu  populiste qui doit être  condamné pour sa complicité avec ces actes délictueux.

 

En France,la démocratie représentative est dans le collimateur des « insoumis »

janvier 3, 2019

Plus le temps passe, plus le discours de Mélenchon dérive, vers un discours pro insurrectionnel et de négation de la légitimité des institutions et des résultats des élections. Déjà, au lendemain de la présidentielle, il a développé immédiatement une contestation de lia légitimité du président Macron, exhalant sa rancoeur d’avoir manqué le 2ème tour à 600000 voix près, et se basant  sur un calcul spécieux mettant en avant le nombre des abstentions pour  présenter le résultat du scrutin  comme faisant du président le président d’une minorité de Français. Toutes les institutions sont des cibles à  disqualifier et à abattre, comme l’a montré sa sortie folle de rage contre le procureur qui menait la perquisition  au local de son mouvement, dérapage qu’il a payé d’une chute brutale dans son électorat qui ne l’a pas suivi dans sa diatribe contestant la justice du pays et sa provocation physique contre les représentants de cette justice.La population a bien senti  le glissement mégalomane compris dans la sortie sur « sa personne sacrée », et la volonté d’être au dessus de la Loi

Derrière le paravent d’une défense sourcilleuse de la République, c’est au contraire un travail de sape continu  qui fait feu de tout bois et qui reprend la stratégie classique des mouvements révolutionnaires:une surenchère  de contestation légale, en espérant s’emparer du pouvoir affaibli par la décredibilisation avec l’appui de la rue utilisée comme masse de manoeuvre, Elle est suivie d’une pure politique de force et d’une dictature de fait, avec de moins en moins de scrupules au fur et à mesure que la base de partisans se rétrécit à un petit noyau qui utilise le multiplicateur qu’est la puissance de l’Etat.

L’exemple des dictatures communistes, répété de nombreuses fois  , rend partout visible le même schéma. Après une victoire militaire et/ou un putsch militaire (Vietnam, Chine, Cuba, Vénézuela, etc..) se développe un régime policier basé sur la division volontairement exacerbée du pays entre « riches » et « pauvres », les uns ayant tous les droits et les autres très peu.L’économie est considérée commun facteur négligeable, comme le montre d’ailleurs le programme de LFI , menant à une catastrophe plus ou moins rapide, qui renforcerait la dépendance avec les autres pays communistes.
Ceci explique la fascination de Mélenchon pour le leader Gilet Jaune » Eric Drouet a qui Mélenchon exprime soutien et admiration, alors qu’il avait formulé le voeu que ses « troupes » envahissent l’Elysée,  ce qui signifie bien une tentative de putsch.

C’est bien le double jeu de Mélanchon, avec la face Républicaine d’un côté, et de l’autre la face fascinée par  la pose Robespierriste, et son cortège de massacres et de suspension de tous les droits pendant la période de la terreur Jacobine, appuyée sur une toute petite secte qui prétend parler au nom du peuple.C’est le régime qui fait rêver Mélenchon et qui lui fait utiliser sa phraséologie grandiloquente avec le modèle historique de I793. C’est le système politique de référence pour lui, avec Chavez et Castro à qui il ne manque pas une occasion de tirer son chapeau.

En même temps se renforce la convergence des extrêmes, RN et LFI, qui apparaissent de plus en plus comme des frères ennemis  plus que comme des concurrents, pêchant dans le même vivier. L’important pour chacun étant la prise du pouvoir, étant entendu que si ils y arrivent l’un ou l’autre, il ne sera pas question de le lâcher, le référendum étant un outil pour contourner les formes légales de l’organisation du pays..

C’est d’un coup d’Etat légal que rêve Mélenchon qui lui permettrait   de modifier, à son avantage, les règles du jeu, mais si quelqu’un fait le travail à sa  place, Eric Drouet par exemple, il ne pinaillera pas sur sa personnalité ni même sur le fait qu’il vote éventuellement pour LePen.En tous cas, les seuls partis a « condamner » l’interpellation de Drouet sont LFI et le RN.

Simplement, après la défense de l’extreme droitier Chouard, ami de Alain Soral, par Ruffin, étoile du mouvement LFI, cela commence à faire beaucoup: une partie de la Gauche dénonce ce début de virage: Hamon dit que Mélanchon ne fait plus partie de la Gauche. Dans Libération, Laurent Joffrin sermone Mélenchon au nom des valeurs générales de la Gauche.

La ligne de fracture est claire:Mélenchon choisit, en bon populiste, une ligne quasi insurrectionnelle, calquée sur les Gilets Jaunes aux positions extrémistes, »Qu’ils partent tous » est le titre de son livre , qui indique bien la reprise des thèmes démagogiques typiques de l’extreme droite . Il envisage même que les élus puissent être révoqués par la voie de ce référendum  d’initiative citoyenne. Hamon choisit une gauche classique et clame son respect des institutions.Mais pour le moment, celle qui tire son épingle du jeu, c’est MarineLePen. Et c’est elle et Macron qui tireront parti de la division de la  gauche. Le danger pour Melenchon, c’est que les Français, entre Le Pen et Macron choisissent l’abstention ,plutôt que les révolutionnaires dont les modèles font plutôt frissonner, malgré la tentative de les repeindre en couleurs joyeuses et modernes. Il souhaite que ils partent tous, ce qui vaut déclaration d’ouverture à autre chose, dans quoi il aurait évidemment un rôle dominant et solitaire. Attention aux Césars qui veulent qu’on leur mette une couronne sur la tête, même si ils la refusent trois fois.

GB

 

Le pouvoir de la rue, c’est le fascisme à notre porte

janvier 1, 2019

Les scènes de violence de plus en  plus prononcée devant lesquelles les Français restent de plus en plus médusés et les forces de l’ordre paralysées par la crainte de leur offrir un martyr montrent quelle voie inquiétante s’ouvre devant le mouvement des gilets jaunes.

A côté des revendications de pouvoir d’achat par lesquelles tout a commencé, et qui paraissaient compréhensibles à la majorité des Français, apparaît  la mise en cause  du système démocratique en tant que tel ,  et la volonté de le saboter par tous les moyens et de le remplacer par un système de « démocratie directe » qui mettrait les institutions légales sous la menace permanente d’une expression d’une humeur du peuple, par le biais des réseaux sociaux et des instituts de sondages.

Le monde glauque des officines de fake news qui peuvent faire avaler n’importe quoi  aux gens crédules qui sont à la recherche de vérités simplistes , et développent les versions complotistes du monde qui trouvent écho  dans le fond victimaire et paranoïaque de ceux qui se sentent toujours manipulés,dans un monde qu’ils ne comprennent pas . Il  crée une source infinie de rumeurs  plus stupides  les unes que les autres ( les tours du WTC n’ont jamais été détruites, c’est un complot de la CIA et du Mossad, de même que les Américains n’ont jamais marché sur la lune, c’est un montage cinématographique, etc.. ).Plus c’est bête et plus les gens le croient. L’inculture profonde et la volonté de croire des choses qui  permettent aux imbéciles de se croire non dupes se rejoignent. L’ignorance effrayante, l’incohérence logique, et le mépris à la fois des experts et des élites en général ouvre la voie à des fictions cyniquement entretenues par ceux qui ont tout à gagner à décrédibiliser  la science et la rationalité.

C’est ce qui donne un côté  effrayant au non respect des autorités intellectuelles, qui commence à l’école par les insultes et les menaces, verbales ou physiques à l’égard des professeurs, et qui finit par la désacralisation  du lieu même de la transmission du savoir qui tend de plus en plus à ressembler au monde de la rue avec sa brutalité. Les écoles sonr incendiées  , vandalisées, le harcèlement des faibles devient la règle plutôt que l’exception, les minorités religieuses imposent leur vision du monde. Non pas que les élites ne disent  jamais de bêtises, c’est plutôt le contraire, mais que les ignares se considèrent comme les détenteurs de la vraie vérité quand ils profèrent  des énormités qui n’ont rien à voir avec le bon sens, qui n’est certainement pas la chose la mieux partagée reste une une situation angoissante, et pas seulement en France

C’est la revanche des gilets jaunes de l’ignorance: ils peuvent ne plus croire personne d’autre que eux mêmes, puisque étant le peuple, ils ont « forcément raison. » Il fut un temps ou on appelait cela la conscience de classe. C’est plutôt « la conscience de casse » qui leur permet d’attaquer la police avec  des cocktails molotov, des marteaux, des boules de pétanque, des frondes et de mettre le feu à des préfectures,  de menacer l’Elysée, de tenter de faire effraction dens le fort de Brégançon, résidence de vacance des présidents, et de mettre en place un simulacre de décapitation du président , signe d’une influence djihadiste dans ce mouvement qui ose se référer  aux assassins  ignobles qui affichent leur décision de ne  respecter aucune règle ni aucune limite.

Bien sur, ceux là ont été arrêtés, mais on a entendu aucune condamnation de ces excès dans les rangs des gilets jaunes. Leur mouvement continue d’avancer sur deux jambes, l’une qui se  distingue de ces violences, l’autre qui les soutient en disant que « on n’obtient rien si on ne casse rien ».

Le mouvement se rétrécit de semaine en semaine, en particulier depuis que le gouvernement a reculé sur quelques points, mais les centaines de violents qui existent en France, à droite comme à gauche,  tentent d’entretenir l’incendie, en attendant que les élections leur apporte la revanche rêvée: partis extrémistes plus abstentionnistes = majorité. Les partis extrémistes n’ont aucune solution crédible à la situation actuelle, mais les partis modérés non plus. Le RN continue à prêcher une sortie de l’Euro qui serait une catastrophe nationale sans équivalent et des mesures sociales au moment ou la France doit restreindre ses dépenses, en plein accord avec les Insoumis dans une association rouge brun qui fait frissonner, mais qui ne les inquiète pas du tout.

Tout cela se déroule sur un fond de recul économique et d’aggravation de la dette, en  même temps que le travail temporaire, lié à la période des fêtes accuse  une perte d’emploi de 45000 postes, et l’addition pour les dégâts  présente une note de 2 milliards d’euros..

De plus en plus,,les revendications sur le pouvoir d’achat et une réforme de la fiscalité  cèdent le pas ,aux revendications politiciennes: dissolution du Sénat, démission de Macron, et surtout le référendum  d’initiative citoyenne, revendication portée par le RN, et véritable machine de guerre contre la démocratie représentative, remplacée par la possibilité pour le peuple d’imposer ses sautes d’humeur.  Pourquoi pas des sondages exigeant la traduction  directe des courbes de popularité, porte ouverte à la démagogie effrénée et à l’instabilité empêchant toute vue à long terme. Après, il n’y aura plus que à donner la parole, puis le pouvoir aux « comités »de quartier ou d’entreprise au sein desquels se détacheront les tribuns qui étoufferont la voix des contradicteurs, comme les choses se passent  au sein de l’université:, avant de les chasser pour être en terrain conquis.Ce dont ne semblent pas se rendre compte les gens qui n’expriment que leur colère , ne voyant que  l’iniquité du  système.

Ainsi se dessine une offensive des forces antidémocratiques qui a trouvé sa masse de manoeuvre et qui rejoint celles qui prolifèrent en Europe:  Les Gilets Jaunes finiront ils comme les Chemises Noires qui ont marché sur Rome en 1922 ?

 

 

Le populisme n’est plus que chez nos voisins, il est chez nous.

décembre 22, 2018

Le danger que l’on sentait monter de tous les côtés à travers les conflits inter européens, l’apparition dans tous les grands  états européens de mouvements populaires s’incarnant dans des positions nationalistes, le refus  des politiques d’austérité soutenues par les états essayant de mener une politique cohérente, ce danger menace  directement la France. Ce refus de prendre en considération les réalités économiques, inauguré par le refus des Grecs de payer leurs dettes et la venue au pouvoir d’un parti ultra gauchiste qui promettait de ne pas céder aux exigences des prêteurs a montré le danger croissant de succès pour la démagogie sans limites que se permettent les partis d’opposition, comptant profiter de la décrédibilisation des partis au pouvoir. Les uns après les autres,  les partis extrêmes reprennent à leur compte les revendications les plus extravagantes des masses, sentant  les portes du pouvoir s’entrouvrir pour eux. Mais il ya des causes réelles à l’angoisse des masses populaires ( sentiment d’être négligées et méprisées, et d’être les laissés pour compte de la mondialisation, sentiment d’une certaine injustice fiscale.) qui méritent examen et réflexion. Les Italiens, qui  vivaient avec les populistes qui avaient pris le relais de la démocratie chrétienne et du parti socialiste, anéantis par la révélation de leurs forfaitures ont fonctionné avec ces deux mouvements populistes, cinq étoiles et la ligue, après 20 ans de Berlusconisme , qui se sont alliés pour partager le pouvoir malgré leurs différences antagonistes. Là aussi, les promesses mirobolantes  dé faire passer un déficit finançant toutes sortes de cadeaux ont abouti à un recul et au renvoi de ses promesses aux calendes grecques.

En Espagne, le mouvement indépendantiste pro catalan a tenté un coup de force pour imposer son indépendance sans tenir compte de la volonté de la majorité des Espagnols, avec comme résultat l’obligation pour ses dirigeants de s’enfuir et de se mettre « en cavale » pour éviter des lourdes peines de prison, ceci se déroulant quand même sur un fond de crise politique ou les partis, même Podemos, l’à peu près équivalent deLFI, n’arrivent pas  à former une majorité pour gouverner.

En Allemagne, l’extreme droite profite de la baisse de prestige de Merkel avec ses positions ultra laxistes en matière d’immigration pour relever la tête et capter le mouvement de révolte contre cette négation du sentiment populaire d’envahissement.

Le problème général dans toute l’Europe, c’est que les élites au pouvoir nient ces sentiments de dépossession des masses, que ce soit par rapport à leur identité nationale  ou par rapport à leur place dans la société;

La révolte en France des « gilets Jaunes » exprime ce désir de revanche des « invisibles » qui se rendent visibles pour rappeler leur existence et faire entendre leur souffrance, Et même, ils éprouvent un certain plaisir à  percevoir  de la peur dans les rangs de l’autorité qui leur fait face; Le comportement émeutier a trouvé un soutien  chez la majorité de la population qui s’est identifié avec ce soulèvement des pauvres, mais qui commence à prendre conscience du danger pour la démocratie représenté par ce pouvoir de la rue,.

L’expérience de cette violence portée à l’incandescence dans les dernières manifestations parisiennes a fait sentir le potentiel ravageur  de destruction des institutions de ce rejet de toute autorité. Les caillassages de policiers ou de pompiers dans les banlieues se sont prolongés  par les agressions physiques des  membres des forces de l’ordre avec des moyens sidérants de haine (bouteilles d’acide, boules de pétanque, marteaux, etc..).
La haine de toute autorité, les injures proférées à jet continu contre le président, l’attaque des symboles de la nation (l’arc de triomphe) montrent que certains freins ont lâché. Cette jacquerie sans chefs démontre ce que peut donner  un mécontentement qui ne se sent plus pris en compte par les autorités élues par la nation. Les policiers n’inspirent plus le respect, la justice n’est plus que  un tigre en papier qui est prisonnière des lois dictées par le politiquement correct, l’état est identifié aux « riches ». La rage destructrice et la haine, le refus d’une négociation qui ne serait pas une reddition sans condition  des instances légales , la  confiscation de la parole par des leaders autoproclamés qui commencent à envisager de remplacer les politiciens professionnels, et se lancent dans une surenchère sans limite  ( pourquoi pas une mercédès et le SMIG à 2500 euros ironise XX dans sa polémique avec Poutou, le chef du « Nouveau Parti  Anticapitaliste°.)

Les partis politiques  d’opposition soutiennent le mouvement, quand ils ne l’encouragent pas à mots ambigus,.LFI et le Rassemblement National tout en faisant semblant de défendre le système démocratique en France, tirent sur lui à boulets rouges et défendent les revendications  qui visent à remplacer l’état de droit par le pouvoir de la rue.

, L.e premier à donner l’exemple a été Mélanchon, avec sa contestation de la perquisition menée chez lui et le quasi pugilat avec le procureur ou il  a manifesté son parti pris antiflic et  antijustice l’encouragement à la rébellion et à laviolence, lorsqu’il continue à défendre la dictature néostalinienne de Madeiros au Vénézuela,  avec sa terreur contre ses  opposants, ses centaines de morts, et la ruine totale du pays qui meurt de faim alors qu’il possède un sous sol bourré de pétrole. Les partis traditionnels, PS,LR, qui ont été balayés par Macron, tiennent ainsi leur revanche et semblent inconscients du fait qu’ils creusent leur propre tombe en défendant les fossoyeurs de la démocratie qui veulent le pouvoir à ceux qui ont la plus grande gueule.

Mais la volonté de ne pas être  pris dans le tsunami anti légalité  et de coller au mouvement  pour sauver leurs meubles les conduit à ne pas défendre le compromis nécessaire pour sortir de l’ornière ou le mouvement conduit le pays tout entier.

La France vient de s’offrir une simili révolution qui fait peur à tout le monde mais surtout aux défenseurs de la démocratie, Les »ennemis du système » râlent de plaisir devant le recul obligé du gouvernement.Le passage éventuel d’un « référendum d’initiative citoyenne » concrétiserait le succès  des opposants à tout.La reprise en choeur de ce slogan du RN qui ouvre une ligne de pouvoir parallèle à celui issu des lois de la République permet d’attaquer les autorités légales sous n’importe quel prétexte . Le règne de la démagogie et des discours qui plaisent au peuple et aux réseaux sociaux, hauts parleurs des fake news, sera désormais la » vérité » qui s’imposera. Le grand gagnant sera l’extrême droite, comme le montrent les derniers sondages: Le Pen passe en tête des sondages pour les prochaines élections, dépassant les macronistes, et dominant LFI , plombé  par la démonstration du dérapage complet de Mélenchon, avec plus du double de ses voix.

Sa percée fulgurante tient pour beaucoup à la faiblesse de Wauquiez, qui s’est accroché au  wagon des gilets jaune, faute de courage pour négocier des concessions,  sans s’opposer clairement au changement de régime réclamé par la rue. Le PS étant toujours aussi inexistant et discrédité, la déconfiture et le bafouillage de la droite laisse le champ libre à l’ultra droite et met la démocratie à la merci de la haine qui suinte des propos des extrémistes qui prennent le train au vol. Les derniers propos de Ruffin, après ses déclarations grotesques de haine à Macron ont été pour défendre un partisan de l’extrême droite fascisant et antisémite, ami du sulfureux antisémite Alain  Soral s’attirant la seule critique de Clémentine Autin chez LFI, ce qui montre la perméabilité des Insoumis aux discours rouge-brun.

PS  Aux dernières nouvelles sur la manif à Paris d’aujourd’hui (22 décembre), des  manifestants ont entonné  la chanson de Dieudonné, dont ils savent forcément les connotations antisémites, ainsi que celles du geste qui va avec. Quand la bêtise se joint à la vulgarité, et finalement à la haine….

GB

le Labour infiltré par l’antisémitisme des islamogauchistes

septembre 13, 2018

La polémique  fait rage au parti Travailliste anglais entre gauchistes antisionistes et même antisémites et démocrates honteux de la liberté de parole accordée aux éléments antisémites qui se déploient sans vergogne dans les plis d’un parti officiellement « de gauche » , depuis l’accession aux commandes de Jeremy Corbyn. Celui ci fait partie de la frange la plus radicale des gauchistes qui l’ont élu et qu’il ne peut ni ne veut désavouer.Les membres du parti travailliste l’ont élu à un moment de révolte contre le blairisme, en partie en rapport avec  la guerre en Irak,et n’ont eu le choix que entre lui et un candidat inconnu et insignifiant.

Il tente de désamorcer la crise interne du parti, en faisant des concessions ( très limitées) sur un plan purement verbal.

Les faits recensés  par les observateurs de la communauté juive anglaise ne laissent pourtant la place à aucun doute: les démentis ambigus de Corbyn ne font qu’un très mince contrepoids aux manifestations antisémites indiscutables: la plus grave étant sa participation attestée par des photos à un dépôt de gerbe sur la tombe de terroristes de Septembre Noir ayant participé au massacre des israéliens de la délégation sportive israélienne aux Jeux Olympiques de Munich. Sa défense étant que il allait sur une autre tombe « bien plus importante » de « centaines d’enfants » massacrés à Gaza par les Israéliens. Quelle tombe? Quels enfants? On voit comment s’établit la balance pour lui.( surtout, il mélange deux éléments  situés à des dizaines d’années d’écart, il mélange les morts comptabilisés lors de la tentative de forcer la frontière israélienne , sans différences d’âge , par le hamas avec des  » enfants assassinés ». La pratique embrouillée de l’amalgame est déjà un indicatif de la mauvaise foi.

Mais ce n’est qu’une chose parmi une multitude d’autres, parmi lesquelles par exemple le refus de faire effacer une « fresque » murale au contenu explicitement antisémite, représentant des personnages au nez crochu en train de jouer au monopoly, le refus de considérer comme un acte antisémite le fait de déclarer que les juifs ont plus de fidélité envers Israel que envers leur nation.

Les déclarations antisémites de nombreux dirigeants travaillistes, y compris des bras droits de Corbyn, ayant entraîné même des démissions  du parti travailliste comme celle de l’ancien maire de Londres. montrent la profondeur et l’étendue du problème
La presse anglaise juive dénonce l’inquiétude qui se développe dans la population juive anglaise, jusque là fidèle soutien du parti travailliste, à l’idée que un individu comme Corbyn poirrait accéder au poste de chef du gouvernement. L’Angleterre, jusque-là  porte parole des libertés  dans le monde, pourrait revêtir le masque hideux de la haine antisémite, reprenant à son compte le discours calomnieux des partisans acharnés de la « cause » palestinienne. La haine gauchiste de Israel transpire dans les paroles comme dans les actes de Corbyn, marxiste non vacciné qui poursuit de sa vindicte les totems désignés par la doxa communiste. Simplement,  à part quelques passages à l’acte dans des prises de position où il s’est trahi, il a préféré laisser parler les autres, faire comme si il ne voyait rien, et c’est ce dans quoi de nombreux membres du parti veulent lui mettre le nez

Le parti travailliste traverse une crise sans pareille dans son histoire, et les déclarations banalisantes de  Corbyn n’apportent aucune garantie d’une volonté ferme d’éradiquer le poison qui s’est infiltré dans les rangs de son mouvement et que dénoncent de nombreux membres de son parti.

A terme, c’est  sa respectabilité qui est atteinte et donc sa qualification éventuelle au poste de premier ministre. L’Angleterre restera t elle fidèle à elle-même et à son image ou s’enfoncera t elle dans les marécages bourbeux du populisme à la recherche de boucs émissaires? A l’heure du Brexit, la porte est entrouverte pour une poussée des forces noires qui tentent d’enfourcher la vague de xénophobie qui se développe avec l’isolationnisme du pays.

L’image de rigueur qui faisait partie du halo entourant Corbyn se dissout peu à peu laissant apparaître l’image d’un idéologue vieilli et attaché à une vision du monde datant du siècle précédent qui n’a effectué aucune autocritique, n’a rien remis en question de son système de croyances et qui prête le flanc aux dérives haineuses suscitées par son système binaire de lecture du monde.

LES POPULISMES A L’ASSAUT DES REPUBLIQUES

août 27, 2017

 

 

 

L’époque actuelle vit la progression fulgurante des populismes, de gauche et de droite, en Italie, en France, en Grande Bretagne, aux Etats Unis,

Tous ces populismes partagent certains caractères.

La première de ces caractéristiques, c’est la dévaluation de l’appareil politique global, dont l’exemple majeur est l’Italie ou l’opération « Mani Pulite » à fait exploser le système reposant sur la Démocratie Chrétienne et le Parti Socialiste, anéantissant ces deux partis dans un déluge de scandales de corruption et d’inefficacité et faisant s’écrouler l’équilibre d’immobilisme qui prévalait alors.
En France, le sentiment d’inefficacité et les exemples de corruption  ou d’utilisation de la loi à son profit personnel au plus haut degré touchant les deux partis de gouvernement (Affaire Cahuzac et affaires de Fillon) ont encouragé le rejet de la classe politique dans son ensemble, vécue comme ne s’intéressant pas au « peuple » et visant seulement son propre maintien à des postes de pouvoir, quand ce n’est pas à des sources d’enrichissement personnel. Gauche et droite ont été comprises comme les deux faces d’un même système fonctionnant dans l’alternance et organisant la préservation des postes pour une caste.

Cela a donné un préjugé favorable pour les partis n’ayant pas exercé les responsabilités et bénéficiant de l’idée simpliste que « puisque la droite et la gauche avaient été essayées et n’avaient conduit que à la continuation des maux du pays, il fallait essayer « autre chose ».

Les partis populistes et extremistes se sont saisis de cette carte, et se sont présentés comme vierges de ces compromissions (le FN avec l’UMPS, LFI avec son mot d’ordre : « chassez les tous », bien que, en tout cas pour ce qui concerne le FN, ils soient loin d’être à l’abri de tout soupçon. L’étendue de l’abstention au 2ème tour de la présidentielle a montré le degré de désinvestissement des structures politiques par les Français.

L’arrivée de Emmanuel Macron et le bouleversement du jeu politique qu’il a créé en réalisant un gouvernement contredisant l’opposition binaire entre gauche et droite a coupé l’herbe sous les pieds des partis démagogues et en satisfaisant les vœux profonds de dépassement de ce clivage gauche/droite a fait s’écrouler les deux partis «  rationnels » sur lesquels reposait le système politique. En même temps, il a provoqué un renouvellement sans équivalent du personnel politique, condamnant une grande partie de celui ci à une retraite prématurée ou à une reconversion vers leur formation d’origine, phénomène unique dans l’histoire de la 5 ème République

En donnant ainsi satisfaction à la révolte qui gronde contre le « système », il a fait une OPA sur le mécontentement et le scepticisme qui grandit sans cesse en prenant la tête du mouvement anti establishment (establishment dont il fait lui même partie)avec le succès que l’on a vu dans un premier temps.

Mais la perte des repères traditionnels fondés sur deux cultures politiques historiquement opposées (droite/gauche) a ouvert la voie aux promesses démagogiques des mouvements soi -disant nouveaux : quitter l’Europe, augmenter encore les impôts, ne pas payer ses dettes, etc.. il s’agit en fait de très vieilles recettes qui font rêver les communistes, en coupant la France du camp occidental et qui ont conduit à l’échec économique les pays qui les ont appliquées. Les partis extrémistes qui les promeuvent n’en ont cure, espérant créer une dynamique qui réduira tôt ou tard les opposants au silence, avec l’aide de groupes militants et éventuellement l’enrôlement des forces de l’état, comme cela se passe au Vénézuela avec Chavez et Madeiro, après l’écroulement de l’économie de ce pays pourtant ultra favorisé par sa richesse pétrolière.

Leurs projets politiques visent le clivage du pays entre riches et pauvres pour ce qui concerne LFI, entre français et émigrés pour le FN, et une vision de la politique qui se résume à créer un climat de violence qui soit à la limite de la guerre civile, conçue comme la forme légitime de la lutte politique.

La radicalisation dans une montée aux extrêmes, la violence qui s’accompagne de la peur, c’est le contenu véritable du programme de ces apprentis sorciers qui se sentent poussés par les vents favorables alimentés par la crise économique et le chômage de masse comme par la vague énorme de l’émigration du tiers monde.

Les démagogues, qui s’appuient comme toujours sur le ressentiment et la peur ont bien senti ces mouvements qui bouillonnent dans les esprits, et ils se sont dépêchés d’y fournir leurs propres réponses alors que les partis traditionnels choisissaient d’être aveugles et sourds, jusqu’au moment ou l’offensive éclair de Macron les a stupéfaits et marginalisés en deux temps et trois mouvements.

La récupération de la classe ouvrière, abandonnée par le PS et son enrôlement progressif dans les rangs du FN, à l’exception de la minorité qui se reconnaît encore dans les thèses néo-communistes de Mélenchon est de mauvais augure pour l’avenir du pays.

La situation commence à ressembler à celle des Etats Unis ou les « cols bleus » se sentant méprisés et rejetés par les élites , à leur tour se vengent en soutenant un candidat, Trump, qui ne respecte rien, manie l’insulte, les grossièretés et la menace.

Partout, en Europe, la disparition de l’Etat-Providence, annulé par la crise économique, rompt les législations de solidarité et rabat les privilégiés sur la défense de leurs privilèges, déclenchant la souffrance et la colère des défavorisés.

Le problème est que les classes populaires, quand elles se sentent menacées dans leur survie et leur place dans la société, réagissent comme des animaux blessés, et attaquent ce qui leur paraît être à la source de leur mal être. C’est à ce moment que les classes populaires deviennent des classes dangereuses.

Les partis extrémistes misent sur ce désespoir pour renverser l’ordre existant, pensant qu’il pourront chevaucher la vague et en profiter. Le bouleversement réalisé par Macron a donné un début de satisfaction à ceux que révolte l’ordre des choses. Mais il ne faut pas se faire des illusions : le peuple reste méfiant, il attend de voir les premiers résultats concrets pour se prononcer, il a l’habitude d’être berné. Les promesses des démagogues entretiennent l’idée qu’il existe des solutions simples et indolores et visent à exaspérer l’impatience des masses. En même temps, le statut d’ »opposition »   des mouvements extrémistes leur donne des moyens pour continuer leur travail de sape, en critiquant inlassablement le gouvernement.

Les mouvements populistes ont toujours fondé leur pouvoir d’attraction sur leur entrée en correspondance avec les vœux profonds d’une large part de la population à qui ils donnent un espace d’expression que refuse les tenants du pouvoir ( par exemple l’humiliation des Allemands après la première guerre mondiale, par les conditions du traité de Versailles, leur sentiment de supériorité lié à leur progression économique, leur adhésion au mythe du coup de poignard dans le dos pour expliquer leur défaite).

Quand les structures politiques s’effondrent ou ne sont plus validées par les masses, la voie est ouverte pour les théories complotistes qui occupent le devant de la scène. Les mouvements populistes sont alors là pour les soutenir ou les sélectionner selon leur intérêt. Un exemple peut en être donné avec l’essor des théories mythiques ayant cours dans le monde musulman sur le 11 septembre présenté comme une manipulation des services secrets israéliens. La crédulité immense qui accompagne ces croyances cache à peine l’avantage que les croyants trouvent à penser avec une clef toute faite des évènements dont l’explication véritable serait douloureuse : un coupable universel a le mérite d’unifier les hypothèses et d’avoir l ‘apparence d’une cohérence, en même temps qu’il lave la conscience du croyant de la complicité avec un crime.

D’autre part, la majorité des mouvements populistes se sont appuyés sur l’incarnation de leur système politique par un chef, qui évidemment est très désireux d’occuper cette place de « leader bien aimé ».( celui qui représente et défend les idées irrecevables du sujet) C’est là où Marine Le Pen s’est écroulée dans son duel télévisé avec Macron faisant montre d’une incapacité rédhibitoire et décevant brutalement tout son électorat. Inversement, Mélenchon continue à plastronner par sa maîtrise du langage et de la polémique, séduisant son électorat par son discours faisant toujours allusion à son désir révolutionnaire, jouant à fond le rôle de celui qui veut renverser la table, satisfaisant par procuration les révolutionnaires de papier qui rêvent encore du grand soir.

Si on totalise les voix des partis extrémistes et celle des abstentionnistes aux dernières élections en France, on arrive à plus de la moitié de l’électorat : c’est ce qui rend la situation politique instable et dangereuse. Seule la division de l’opposition laisse encore un répit au régime pour se faire accepter. Sinon, nous entrerons dans une période de danger extrême pour la démocratie et les libertés.

La dislocation historique de la gauche ouvre la route aux démagogues populistes

juillet 29, 2017

La fragmentation historique de la gauche dans plusieurs pays européens ,et la réapparition d’un courant gauchiste qui ambitionne de la recomposer sous sa houlette sont des données fondamentales  du nouvel ordre qui se dessine dans le monde ou nous vivons.

La social démocratie, qui a représenté un idéal de progrès social modéré fondé  sur un relatif partage de la croissance, entraînant une augmentation générale du niveau de vie en même temps que elle constituait un barrage efficace contre la tentative de prise du pouvoir par la minorité organisée des partis communistes, a commencé à perdre son influence avec la crise économique et  politique de l’Europe.

La désindustrialisation  a entraîné le chômage de masse en même temps que la précarisation de l’existence et la menace d’une déchéance sociale pour les jeunes intellectuels n’arrivant pas à s’insérer dans le monde du travail autrement que d’une façon sous payée et dévaluée, eu égard à leur formation.

Les jeunes ouvriers, eux, faute d’emplois stables, ne pouvaient plus comme leur parents, faire des projets d’acquisition d’une maison, de fondation d’une famille.

Parallèlement, l’Europe devenait obèse avec ses dizaines de nouveaux membres, pensant surtout à recevoir des subventions, créant une bureaucratie productrice de règlements sans fin et développant une idéologie « droits-de-l’hommiste » s’imposant aux législations nationales locales, tout cela dans une cacophonie rendant illisible toute tentative de politique commune.

Les extrémistes ont bien saisi la montée d’un sentiment anti européen dans les classes populaires et ont visé le soutien à l’idéologie libérale implicite dans les institutions  de l’Europe. Avançant sous le couvert d’un discours chauvin et nationaliste, ils ont réussi à rassembler une majorité au vote sur l’Europe, avant que le gouvernement français fasse refaire le vote, obtenant alors un résultat favorable .

cette première fracture traversait la droite comme la gauche, mais pour le PS,  elle marquait le premier regroupement  des contestataires d’une idéologie libérale qui refusaient le système globalement.

Hollande tentait dans sa présidence de maintenir unis ces deux blocs, alors que les anti libéraux montaient à l’assaut, le sommant de prendre parti, alors que le fond de sa politique était plutôt sociale libérale, mais avec une priorité à maintenir l’unité du PS pour garantir son existence.

A partir de là, l’idéologie social démocrate du PS se déchirait et la seule structure mentale qui résistait était le rabattement sur une idéologie anti capitaliste, dont le meilleur modèle était celui du Parti Communiste,pourtant  ringardisé à un degré extrême.

Mélenchon qui avait fait cette analyse avant les autres était déjà parti du PS et jouait à fond la carte nostalgique, utilisant la phraséologie du PC, mais remplaçant la discipline du parti par l’usage  de son charisme et de son aptitude de tribun jouissant de sa maîtrise du langage et de la polémique.

Face à l’éclatement du PS qui n’était plus qu’un assemblage hétéroclite de postures et d’ambitions personnelles, la « gauche » du PS » apparaissait comme la plus cohérente et comme celle ayant une stratégie:la conquête du PS et finalement celle du pouvoir, avec un renversement complet de la politique française:sortie de l’Euro, protectionnisme, refus de payer les dettes du pays, constitution d’un électorat captif,

c’est à dire la ruine du pays en quelques années, et le terrain préparé pour une guerre civile  contre les « riches » avec très vite une montée de l’extrême droite qui justifierait des mesures dictatoriales, comme cela se produit chez son modèle du Vénézuela, le « commandante Chavez » qui a conduit le pays à la ruine  malgré ses richesses naturelles, clivant le pays avec l’opposition des riches et des pauvres, utilisant l’économie du pays pour acheter l’adhésion des « pauvres » et utilisant l’appareil d’état pour brimer par la violence la montée des opposants, préparant en fait l’équivalent d’un coup d’état, à la mode communiste.

Le problème est que une évolution similaire s’est produite dans plusieurs pays d’Europe: La Grèce a donné l’exemple, en donnant par le vote la majorité  à un groupe d ‘extrême gauche qui promettait de ne pas céder aux  exigences des créanciers de la Grèce. Le problème est que ce groupe d’extrême gauche n’a pas tenu ses promesses et a cédé à ces exigences, tout en paraissant protéger les tricheurs qui ne voulaient pas payer pour leurs escroqueries.

En Angleterre, un  groupe gauchiste s’est emparé du pouvoir dans le parti travailliste, avec l’aide des syndicats contrôlés par les éléments gauchistes et rêve de revenir à la période pré blairiste ou les syndicats possédaient des avantages exorbitants. Corbyn  développe un discours propalestinien sans vergogne , tient une position ambigüe sur l’Europe et représente une tendance paléo-marxiste qui séduit une partie de la jeunesse.

En Espagne, les deux partis de gouvernement, le PSOE et le PP sont en net recul et les « indignés » gauchistes ont mobilisé des foules immenses et sont passés très près d’une victoire électorale.

En Italie, les mouvements démagogiques de droite: parti de Berlusconi, Ligue du Nord, mouvement 5 étoiles, montrent l’emprise des démagogues sur la population.

Partout, la période de domination sans partage du libéralisme semble terminée et suscite un retour du balancier  des idées les plus éculées en sens inverse avec  une résurgence d’un discours passéiste que l’on croyait enterré  avec l’échec économique total et la déconsidération des régimes politiques  antidémocratiques du socialisme.
Mais les masses désorientées par la crise économique que les systèmes libéraux n’arrivent pas à conjurer ont la mémoire courte et sont prêtes à valider n’importe quel discours qui leur dit que en faisant le contraire de ce qui est fait, on trouvera peut être la solution. En attendant, elles se disent que puisque les solutions libérales n’ont pas résolu le problème, il suffit peut être de changer de système pour le régler.. En même temps, il est vrai que les élites politiques se sont progressivement coupées de la population, laissant  petit à petit l’idée du « tous les mêmes » s’emparer des esprits, pour le plus grand bien des joueurs de flûte.

Mélenchon a pris une longueur d’avance dans ce domaine, ou il est en concurrence directe avec Marine Le Pen et son « UMPS ». Tous les deux visent le même électorat, désabusé et critique, avec bien sur quelques oppositions. Mais Macron les a pris de vitesse en balayant avec son néo-parti les deux piliers de la bipartition politique de la France, le PS et LR, tous les deux déconsidérés par leurs « affaires » et leur gestion calamiteuse de la crise quand ils avaient le pouvoir. Mélenchon tente de se rattraper en occupant la place de « principal opposant », ce qui est une marche vers « prochain remplaçant ». Pour cela, il est prêt à faire feu de tout bois, déclarant par exemple que si il rencontre quelqu’un qui gagne plus de 4000 euros par mois, « il lui fait les poches ». Les Français sont donc avertis: cet admirateur de Robespierre a décrété ou passe la limite entre ceux qu’il défend (?) et ceux qu’il va rançonner. Pour ceux là, il n’y aura pas de loi protectrice, il n’y aura que à se servir. Le tribun du peuple annonce la dictature du peuple, qui en général précède de peu la dictature du parti du peuple, voir ce qui lui plaît au Nicaragua.

Les temps qui s’annoncent risquent d’être durs avec cette graine de dictateur. qui jouit déjà de son pouvoir d’entraînement sur les masses.Les démagogues populistes ont un boulevard devant eux  .Espérons que les yeux s’ouvriront avant qu’il ne soit trop tard.